Radar passif et cibles
Les cibles de harcèlement électronique peuvent utilement essayer de se souvenir que de nombreux bruits qui éclatent dans la tête sont souvent produits par des radars.
C’est le cas des « bangs » , des « clicks » , de certains sifflements et autres , dont l’origine serait la conséquence de l’absorption de l’onde au niveau du liquide céphalo-rachidien ou ce qu’il en reste, avec stimulation en prime du système auditif.
Ces bruits seraient différents des V2K pouvant , paraît-il, par ailleurs et entre autre , être produits par ultrasons ou micro-ondes pulsées.
Le petit aperçu qui suit , sur le radar passif, sert seulement à rappeler que l’utilisation de radar peut être malveillante sans être pour autant couteuse, si elle est le résultat d’un bidouillage astucieux de hackers bon techniciens , par exemple.
Il existe d'ailleurs , sur internet , quelques vidéos qui expliquent comment fabriquer son radar perso.
Un radar passif , donc, est un type spécial de radar qui n’oblige pas à posséder son propre émetteur pour appréhender une cible.
Pour un hacker, le radar passif consiste à utiliser, en la détournant à son profit, la puissance d’un radar ou d’un émetteur existant . Ce détournement peut se faire à partir de tout type d’émetteur, ce qui inclut les tours de téléphones cellulaires, voire même des satellites , selon l’auteur de
Les avantages par rapport à l’utilisation d’un radar avec un émetteur personnel sont donc nombreux. Comme les émetteurs radar sont grands, et grands consommateurs d’énergie , en même temps que bourrés de composants dangereux, les radar passifs économisent tous ces inconvénients.
Bidouiller pour se faire un radar passif revient donc surtout à pirater du matériel existant et même éventuellement plusieurs , ce qui permet d'envisager aussi des trajectoires différentes.
Selon ce hacker, un système de radar passif est, par nature multi-statique. Une seule station peut utiliser plusieurs émetteurs qui peuvent être situés dans des endroits différents. Un système multi-statique présente donc le grand avantage de pouvoir mieux viser une cible .
La multiplicité des sources permet l’utilisation d’une plus large gamme de fréquences et donc une sélection de celles qui seront le mieux appropriées au ciblage voulu.
La première expérience de radar passif semble remonter à 1935 quand Sir Robert Watson-Watt et son collègue Arnold Wilkins avaient effectué la première expérience de suivi d’un avion en détectant les échos du bombardier Heyford reconnu par une transmission radio à ondes courtes de la BBC.
Toujours selon ce hacker, il existerait un grand nombre d'applications non-militaires pour les radars passifs, grâce à une technologie devenue plus accessible et à du matériel facile à obtenir.
A, http://ieeexplore.ieee.org/stamp/stamp.jsp?arnumber=6967722, où l’utilisation du radar passif semble plus officielle, l’auteur explique que le radar passif est bi-statique et souvent placé ou utilisé dans des endroits stratégiques où les émetteurs disponibles sont nombreux ou puissants . Le radar passif semblerait indétectable.
L’inconvénient noté ici, serait dû aux formes d’ondes pas forcément prévues pour les radars et qui ont entre autre propriété celle de varier. Il faut donc choisir les formes d’ondes appropriées pour les traiter correctement. Cela nécessite en général deux antennes. Une pour capter le signal souhaité de l’émetteur et une seconde avec une valeur spatiale nulle ou un gain très faible, et tournée dans la direction du trajet direct de l'émetteur . Le signal obtenu servira donc de forme d'onde de référence pour filtrage et compression d'impulsions des échos réfléchis.
Selon l’auteur, donc, la grande différence entre un radar actif et un radar passif est surtout la méconnaissance à priori des formes d'ondes de détection.
Comme le hacker précédent, l’auteur précise que les systèmes utilisables incluent des systèmes basés sur la radio FM, les divers modes de transmission de TV, les stations de base de téléphonie cellulaire, les émissions en ondes courtes HF, et les transmissions GPS par satellite.
Il ajoute aussi que les signaux avec des formats de modulation numérique sont plus appropriés pour les radars bistatiques passifs puisque la forme d'onde est de type bruit et que la performance ne dépend pas du type de modulation (par exemple, de la parole ou de la musique).
Ce type de système de détection aurait permis un suivi d’avions à plus de 200 km et aurait été employé par des sociétés comme Lockheed Martin , THALES , et Selex .
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Pour les radars qui servent à suivre une cible chez elle, il convient de s’intéresser aux radars à très large bande (ULB), aux radar/doppler et micro-doppler et même à la technologie TRM ( retournement du temps) qui semble utiliser les ondes scalaires.
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