Les armes électriques
L’ information qui suit, a été transmise pour mémoire, par une IC de France , et vient du blog de Caroline PIQUET, journaliste au Figaro, et avait été mis en ligne le 22-10-2014.
Le problème posé par cette information nous concerne tous au quotidien , face à l’ineptie, la bêtise ou la hargne de ceux qui se donnent accès aux appareils mentionnés avec une envie de petit pouvoir sournois sur d’autres, mais au prix de la santé physique et mentale des personnes visées, démunies et/ou déboussolées.
Le «téléphone-taser», une arme illégale bien connue des douanes françaises
À Rennes, une femme de 23 ans a été violemment agressée par son ex-petit ami équipé d'un appareil à impulsion électrique dissimulé dans une coque d'iPhone. Un type d'arme régulièrement saisi par les douanes françaises.
La semaine dernière, les policiers rennais ont eu la surprise de découvrir un nouveau type d'arme: un appareil à impulsion électrique camouflé dans un iPhone factice. Cette arme de fabrication artisanale a été conçue pour envoyer de très fortes décharges électriques à bout touchant dans le but de paralyser un individu. Ce sont les urgences du CHU de Rennes qui ont donné l'alerte vendredi dernier après avoir admis une jeune femme de 23 ans présentant de multiples traces de violences, dont de sérieuses brûlures au niveau du cou. Interrogée par les policiers, la victime a expliqué avoir été agressée par son ex-petit ami qui a utilisé une sorte de «Taser» pour l'immobiliser avant de la séquestrer et d'abuser d'elle, selon Ouest-France .
«L'auteur présumé avait bricolé ce téléphone-taser à partir d'un iPhone 4», explique au Figaro Loïc Fanouillère, sécrétaire pour le Grand Ouest pour le syndicat Alliance. N'ayant jamais vu ce genre d'arme dissimulée en téléphone jusqu'ici, les policiers rennais ont rédigé un signalement national pour prévenir de l'existence de ces nouveaux appareils difficilement repérables. «C'est ce qu'on appelle une arme par destination, c'est-à-dire qu'on a détourné l'usage d'un objet premier pour en faire une arme», explique Christophe Crépin, responsable communication de l'Unsa-Police en expliquant que c'est prohibé.
Si certains policiers semblent découvrir cette arme d'un nouveau genre, les douanes françaises, elles, connaissent bien le phénomène, surtout à l'aéroport de Roissy où une majorité de ces produits arrivent par fret express et postal. «Depuis trois ans, on trouve régulièrement de faux téléphones, de fausses lampes torche, de faux paquets de cigarettes ou de faux rouge-à-lèvres qui sont en fait des armes à impulsion électrique», indique au Figaro Sébastien Tiran, secrétaire général de la direction des douanes de Roissy, qui rappelle que leur importation est prohibée.
À la recherche de produits contrefaits, les agents des douanes reconnaissent ces appareils grâce aux deux petits crochets discrètement implantés sur l'appareil: les fameuses électrodes qui servent à envoyer les décharges électriques. «On les repère en ouvrant les colis et au rayon X», explique le responsable, en rappelant que ces appareils sont parfois «d'une extrême dangerosité» puisqu'ils ne respectent pas les normes de fabrication.
S'il n'existe pas de suivi statistique précis sur ce genre de produit, les douanes assurent que le phénomène reste pour le moment marginal comparé à d'autres produits contrefaits. «En 2013, 350 articles de ce type ont été interceptés à Roissy, soit quelques dizaines de saisies sur les 20.000 effectuées sur l'année», rapporte Sébastien Tiran qui constate toutefois une montée en puissance de ces produits importés. De même, le centre de douanes postal de Chilly-Mazarin dans l'Essonne en a intercepté 123 depuis le début de l'année. Derrière ces colis, bien souvent des particuliers qui ont passé commande via Internet. La marchandise proviendrait essentiellement d'Europe de l'Est et d'Asie.
Un outil d'autodéfense
Une brève recherche sur Internet permet de constater que des téléphones choqueurs - pour ne prendre que cet exemple - sont en vente libre via des sites marchands, comme sur Bombe-lacrymogene.fr. Outre-Atlantique, l'entreprise américaine Yellow Jacket propose une coque à impulsion électrique qui s'adapte à des iPhone 4 ou 5 et à des téléphones Samsung (modèle S4 et S5) et qui ne fonctionne qu'au contact de l'assaillant.
L'appareil est composé de deux coques (l'une en plastique dur, l'autre en caoutchouc), de deux fiches électriques pour envoyer les décharges qui peuvent aller jusqu'à 1,3 milliampères et 950.000 volts. «Ce type d'appareil produit un gros choc électrique qui va tétaniser les muscles temporairement, explique un armurier. Vous aurez une sensation de brûlure mais il n'y a pas de séquelle». Un cran de sécurité est également prévu pour éviter que son propriétaire ne s'envoie une décharge au moment de remettre son téléphone dans sa poche.
Prix de l'appareil: entre 100 et 150 dollars (soit: entre 80 et 120 euros environ). L'entreprise présente cet «accessoire» comme un outil d'autodéfense, notamment en cas de vol à l'arraché. Elle assure que son appareil ne cause pas de «dommages corporels permanents», mais produit «une piqûre douloureuse» qui permet de «dissuader» les agresseurs.
Que dit la loi?
Les particuliers n'ont pas le droit de détenir des armes de type Taser qui envoie des chocs électriques à distance. Ces armes qui appartiennent à la catégorie B sont uniquement réservées aux forces de sécurité, sauf autorisation particulière (pratique du tir sportif ou motifs de sécurité liés à leur activité professionnelle. En revanche, les armes électriques à bout touchant (matraque électrique, choqueur, etc) qui pour certaines appartiennent à la catégorie D «sont autorisées dès lors qu'elles sont utilisées en cas de légitimes défense», explique Christophe Crépin de l'Unsa Police.
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Complément qui illustre le contenu de cet article
Le 14 février 2017, à l'arrêt du train à ANGERS (49), un jeune homme m'avait visée avec un apparent téléphone cellulaire.
L'énergie électrique ou électromagnétique produite et propulsée avait impacté ma tempe droite.
Ce jeune homme avait deux téléphones cellulaires en main . Il semblait content ou fier de son geste.
Il faisait parti d'un groupe d'environ 6 personnes, toutes descendues du train à Angers.
Celui qui semblait responsable du groupe, le plus âgé, était déjà venu me regarder dans les trous de nez en ricanant pendant que j'attendais dans la hall de la gare Montparnasse.
= harcèlement électronique et harcèlement en réseau tout venant, du quotidien, parce qu'une cible ( moi) est signalée, description vestimentaire ou photo à l'appui, par les réseaux sociaux ( téléphone) comme à embêter , par tous ceux , harceleurs habitués ou d'occasion, qui se trouvent à proximité.
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