La TORTURE ÉLECTRONIQUE prise en compte à l'ONU

Les lettres traduites ci-après , sont extraites du site de défense des individus ciblés américains PACTS INTL. 
Elles sont traduites sans autorisation
Ce site et son association PACTS INTL travaillent , avec les autres associations du monde et dont celles qui sont actives en France, à faire reconnaitre et interdire la torture électronique , en la décrivant , en essayant de la prouver par tous les moyens connus des individus qui en sont victimes. 
 
Cette torture électronique, appelée à l'ONU cybertorture  prend des formes diverses grâce à  un très large éventail de moyens  possibles et disponibles et dont les buts principaux sont l'INTIMIDATION et la SOUFFRANCE SANS PREUVES . 

L'utilisation du terme cybertorture peut difficilement correspondre à la situation de l'auteure de la traduction même s'il s'avère la première seule  approche et reconnaissance d'un phénomène  affadi par sa partie "cyber".

Salutations à tous.

Des nouvelles incroyables! Nous étions nombreux à penser ne jamais voir  le jour où quelqu'un prendrait nos plaintes en considération, mais ce jour est arrivé et une enquête sur nos problèmes est en cours aux Nations Unies!

Je viens de recevoir cette information de Liliana DeLucca-Connor qui a été en contact constant avec Magnus Olsson alors qu'il représentait récemment  la communauté TI  à Genève, en Suisse, pour la dernière session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, qui a commencé le le 24 février et se terminera le 20 mars.

Magnus, qui a récemment rencontré en privé le rapporteur des Nations Unies sur la torture, Nils Melzer, est en consultation constante avec lui alors que l'équipe d'avocats et d'enquêteurs de M. Melzer commence son travail d'enquête sur le harcèlement criminel organisé et le harcèlement électronique - désormais dénommé "cybertorture".

«Cyber» fait référence à la «cybernétique» qui étudie l'interconnexion entre les ordinateurs et les organismes vivants, d'où le terme «cybertorture», qui correspond  tout à fait  à tout ce que subissent les membres de notre communauté à mon avis.

Magnus a lui-même été la cible d’attaques horribles  à de nombreuses reprises et pendant des années par des technologies qui torturent  à distance. Il  est actuellement  en train de mettre sur pied  une équipe de consultants des États-Unis et ailleurs, en même temps   qu'il fait la navette avec le rapporteur de l'ONU et ses enquêteurs afin de les aider dans leur travail.

Liliana DeLucca-Connor, qui a joué un rôle clé dans la mise en place de tout cela, prévoit de nous rejoindre ce samedi lors de notre podcast du samedi soir pour discuter des derniers développements et répondre à vos questions au début de l'enquête de l'ONU.

L'article que Magnus a écrit pour les publications suédoises et qui explique tout cela   plus en détail  se trouve ci-dessous


L'ONU ouvre une enquête pour interdire la cybertorture

Magnus Olsson, Genève, Suisse
8 mars 2020

Le Rapporteur spécial du Conseil des droits de l'homme (CDH) des Nations Unies sur la torture a révélé lors de la 43e CDH que la cyber-technologie n'est pas uniquement utilisée pour Internet et la 5G. Elle est également utilisée pour agresser des individus à distance - pour intimider et harceler 
Le 28 février à Genève, le professeur Nils Melzer, rapporteur spécial des Nations unies sur la torture et autres peines et traitements dégradants cruels et inhumains, a officiellement confirmé l'existence de la cyber-torture et une enquête est en cours sur la manière de la combattre légalement.

Le rayonnement électromagnétique, le radar et la technologie de surveillance sont utilisés pour transférer des sons et des pensées dans le cerveau des gens. L'ONU a commencé son enquête après avoir reçu des milliers de témoignages d’ «individus ciblés» (TI).

Le professeur Nils Melzer est un expert en droit international et, depuis 2016, il est titulaire de la chaire des droits de l'homme à l'Académie de Genève du droit international humanitaire et des droits de l'homme. Son équipe a trouvé des preuves que la cyber-technologie est utilisée pour infliger de graves souffrances mentales et physiques.

"Les juges pensent que la torture physique est plus grave qu'un traitement cruel, inhumain ou dégradant", a-t-il déclaré au Guardian le 21 février. «La torture est simplement l'instrumentalisation délibérée de la douleur et de la souffrance.» Ces méthodes de torture psychologique sont souvent utilisées «pour contourner l'interdiction de la torture car elles ne laissent aucune trace visible». (1)

Les systèmes cyber psychologiques comme la radio cognitive sont utilisés pour interrompre les perceptions humaines et la mémoire. Ils peuvent également être utilisés pour espionner des personnes violant l'intégrité personnelle, ce qui pourrait conduire à la corruption et à l'esclavage dans la société. La cyber-torture est également appelée torture sans contact ou interface cerveau-machine.

Pour  gérer cette situation il faut une règlementation des nouvelles technologies et la mise en place de mécanismes de contrôle de l'IA par des enquêteurs indépendants et impartiaux. Les preuves recueillies pourraient alors être utilisées pour condamner les criminels plus facilement et plus rapidement à l'avenir.

Le professeur Meltzer et son équipe sont en train de créer un cadre juridique international couvrant les cyber-technologies qui peuvent provoquer des tortures qui étaient auparavant difficiles à prouver. À l'avenir, il sera peut-être nécessaire de mettre en place *** une police du spectre des radiofréquences *** afin de protéger l'humanité contre le cyberterrorisme. Nils Meltzer m'a également révélé personnellement que le CDH publierait prochainement plusieurs rapports à ce sujet à l'avenir.

    Owen Bowcott, «L'ONU met en garde contre la montée de la« cybertorture »pour contourner son interdiction uniquement physique» (The Guardian , Mars 2020) https://www.theguardian.com/law/2020/feb/21/un-rapporteur-warns-of-rise-of-cybertorture-to-bypass-physical-ban