3ème plainte avec CPC - parodie d'audition pour victime de harcèlement en réseau

Texte écrit en mai 2011

Au cours  de ces années, les mauvais traitements infligés par des policiers ont été nombreux .
Des blogs précédents  en avaient  relaté quelques uns.
En voici un complémentaire  . Parodie d’acte , pour une justice décidée à étouffer le  cas  d’une femme sans importance  mais victime de harcèlement en réseau

Cette plainte avec CPC acceptée à Paris en 2006 était la 3ème. Elle incluait un viol en groupe qui n'a jamais été évoqué ni pris en compte.
L'audition racontée ici avait eu lieu à ANGERS (49) en juin 2007.

***

Pour ridiculiser et piéger une victime, c’était  une  femme, collègue débutante que les policiers de cette ville de province avaient choisie.

En prenant ma pile de courrier accumulé par 10 jours d’absence, j’avais trouvé la convocation pour l’audition.
Une petite ½ heure me séparait encore du  rendez-vous .
J’avais foncé vers l’adresse indiquée. Mon courrier à la main.

Cette audition dans le cadre d’une plainte contre X avec CPC  avait été proposée  5 mois plus tôt
La juge de Paris l’avait finalement déléguée au commissaire de la ville de province où j‘habitais à mi-temps. 
Ses directives indiquaient que l’audition devait avoir lieu dans le commissariat central.

Là , j’étais conviée dans le  petit poste de police périphérique  d’un quartier dortoir.

Arrivée pile  à l’heure.
Le policier de la réception avait pris mon nom et m’avait priée de m’assoir.

Il y avait deux chaises dans le petit carré de cette entrée...
La première était occupée par un pauvre hère couvert de pustules et qui marinait dans une  vieille odeur de transpiration rance.
Au bout de quelques minutes, il avait tenté une conversation .
L’absence de plusieurs  de ses dents avait rendu la compréhension de sa tentative de dialogue    difficile.
Pour simplifier, j’avais été systématiquement  d’accord

Au bout de 20 minutes deux policiers étaient apparus dans l‘encadrement d‘une porte.
La gardienne de la paix convoquante   avait appelé mon nom.
Je m’attendais à être introduite dans le bureau.
Pas du tout.
Laissée debout dans l’entrée, j’avais fait face à un feu croisé de questions orientées
J’étais censée dire   si je me faisais suivre et soigner. Si j’avais un médecin . Quel était le nom de mon médecin. Quel était  son numéro de téléphone.

Là, toujours debout , j’avais appris de ces  rspécialistes de la sécurité publique  que je ne tournais pas rond . Qu’il était temps de faire quelque chose.

 Ma  première réponse avait été conciliante : j’avais comme eux un médecin traitant .
Cela ne leur avait pas convenu. Ils avaient continué. Ils parlaient de spécialiste.
Ma deuxième réponse avait été une question:  où se trouvait le registre à signer pour indiquer que je m’étais présentée  pour cette convocation d’audition, avant de partir.

A ce stade, aucun des deux ,  n’avait encore demandé ma pièce d’identité.

Après une courte hésitation, j’avais été introduite dans la pièce derrière eux.
La jeune gardienne de la paix s’était installée derrière le bureau en feuilletant le dossier.

Son collègue s’était mis à fouiller dans mon paquet de courrier apporté avec moi et déposé sur la table à côté de moi.
Il en avait extrait une enveloppe qui l’avait fasciné. Il l’avait retourné à plusieurs reprises. Elle venait du MCC ( Menaces Criminelles Contemporaines)  de Panthéon Assas .
Il était sorti,  sans doute faire son rapport. Puis revenu.

Avec le courrier, il y avait un catalogue d’exposition que je destinais à l’ami avec qui je devais déjeuner ce jour là.
Le policier s’était immergé dans l’art, feuilletant ce catalogue avec attention,
y laissant ses empreintes sur le papier glacé.

Après le coup du catalogue, il y avait eu celui de l’écran.
Installé face à un ordinateur d’où il semblait extraire des informations, le policier accompagnant m’avait priée de lui donner des détails sur «  cette garde à vue  »
Je ne m’en connaissais pas.
Il n’aurait  donc pas du  y en avoir sur son écran. 

La jeune gardienne de la paix avait immédiate repris la main et  commencé l’audition. .
Une première question. J’avais répondu.
Elle avait  alors réagi avec une agressivité inattendue me   traitant de menteuse.
La différence d’âge rendait cette accusation  brutale,  grossière.
Son commentaire  prétendait que  ma réponse était différente des termes de mon courrier.
Pourtant ma réponse était conforme au contenu de la lettre en question . J’écrivais mes courriers toute seule.
Décidée  à me sortir  au plus vite de cette situation j’avais suggéré avoir oublié les mots  exacts utilisés lors de la rédaction de ce courrier.
Cela l’avait rendu hystérique .
En professionnelle de l’intimidation elle m’avait énuméré les conséquences d’une fausse déclaration …. avant d’être interrompue.

On l’avertissait que sa maman venait de lui déposer son casse-croûte de midi.
Son collègue avait précisé qu’elle était nouvelle et n’avait pas encore les moyens d’un sandwich pris à l’extérieur.

Une fois terminé la lecture du catalogue, le policier  d’appoint avait voulu le numéro de téléphone de quelqu’un de ma famille.
J’avais d’abord résisté . Je n‘avais pas de famille proche .
En vain . Le policier voulait le numéro de n’importe qui,  des cousins… des amis…
Va pour les cousins.
J’apprendrai plus tard, que ce policier avait tout simplement essayé de leur faire dire que j’étais une malade mentale.
Ce que mes cousins n’avaient jamais remarqué. Bien au contraire.

La jeune gardienne de la paix, une fois son casse croute de midi sécurisé,  avait répondu à un   appel de son portable .
Elle avait quitté la pièce me laissant seule  avec le dossier.

 C’était bien le dossier du juge d’instruction  de Paris qui était sur son bureau.
La lettre qu’elle prenait pour référence pour m’accuser de mensonge était sur le côté. Les termes en étaient simples et limpides  comme ceux que j’avais utilisés pour lui répondre.

Ce poste de police ne tournait pas rond.
A son  retour derrière son bureau, la jeune gardienne de la paix débutante avait commencé la rédaction du procès-verbal.
La pièce  s’était remplie.
Ses collègues, à tour de rôle, étaient venus s’assoir et passer un moment avec nous. A écouter.

Le portable allumé de la jeune policière avait sonné à  plusieurs reprises.
A chaque appel, elle avait quitté la pièce, revenant avec une nouvelle méthode d’interrogation/ rédaction.
Effaçant pour re-rédiger


Après une bonne heure et demi de ce manège, le PV était prêt pour la signature.
J’avais signé , demandant immédiatement  une copie de ce PV.   Comme il se doit.
J’étais victime . J’avais porté seule ma plainte contre X avec CPC.

Copie de procès-verbal REFUSÉ . A l’unanimité des 3 policiers présents dans la pièce à ce moment là..... et qui ignorent les lois en la matière.
Un procès-verbal d’ une audition bidon, imaginée par de vrais policiers  en uniforme.
Procès-verbal  qu’on ne trouvera nulle part et jamais dans mon dossier .

Victime de crapules, j’étais  en plus victimes de représentants de l’Etat sans vergogne

Des représentants de l’Etat et qui utilisaient des méthodes/mises en scène semblables à celles des   autres:  comédies, moqueries, dérision, inventions, avec en plus parodies d’actes légaux.
Le lendemain, trois policiers en uniforme étaient venus à mon domicile.
Visite sans procès-verbal.

Un seul des trois policiers présents posait des questions . Mr Renaut
L’air martial. Jambes écartées , bras croisés, se musclant les mâchoires , bouche ouverte refermée sur son chewing gum.

Il avait été appelé sur son portable et avait quitté l’appartement.
Quelques minutes plus tard, il était revenu du couloir avec un bout de papier  déchiré blanc vierge  entre le pouce et l‘index.
Il disait l’avoir trouvé dans le couloir.
Il voulait maintenant que je lui dise si ceci était un indice déposé par les violeurs de domicile/voleurs/dégradeurs. .

Son appel sur le portable … c’était ça. Bien sûr.
La dernière plaisanterie qui tournait les plaintes d’une victime en dérision et  qui le ferait se gondoler de rire avec ses collègues , au retour dans le poste de police de MONPLAISIR.
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