COVID-19 - Tripotons sans gêne les boutons

Piqué sur : https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/poignees-de-portes-claviers-des-distributeurs-ou-autres-boutons-poussoirs?utm_source=NL

Le titre de l'article de FranceSoir est ,certes,  présenté dans un langage plus châtié. 

L'idée  de base simplissimement exprimée par le titre ici, signifie que le virus, qui n'est pas un être vivant  autonome mais une sorte de parasite, a besoin de nos cellules pour s'exprimer et  faire ses petits et ses mutants  . Il  ne vivrait donc pas sur les matériaux constitutifs des boutons et poignets de portes. Comme suit, plus sérieusement :

Matthew Rader / Unsplash

    Poignées de portes, claviers des distributeurs ou autres boutons-poussoirs, retiennent peu le coronavirus

Si vous êtes de ceux qui évitent toucher les boutons des passages piéton pour éviter de contaminer vos mains avec le coronavirus, sachez que selon une étude de l'Institut de recherche sur l'eau, basé à Dübendorf, en Suisse, la probabilité d’entrer en contact avec le virus de cette manière est plutôt faible.


 
On ne se contamine pas facilement en touchant des surfaces touchées régulièrement

L’Eawag,  l'Institut Fédéral Suisse des Sciences et Technologies de l’Eau, a contribué à la réalisation de deux études essayant de comprendre comment les surfaces peuvent retenir ou pas la Covid. 
 
Les chercheurs ont testé près de 350 échantillons prélevés entre avril et juin 2020. Ces échantillons proviennent de surfaces connues pour être touché régulièrement sur la voie publique: les portes des magasins, les couvercles de conteneurs à poubelles, les claviers des distributeurs de billets, les pistolets de pompes à essence ou les boutons-poussoirs des passages piétons. 
 
Le résultat montre que la capacité de contamination de ces surfaces est très faible:  «Moins de 5 cas sur 10 000», selon Timothy Julian, chercheur au département de Microbiologie de l'environnement de l'Eawag.
Les objets étudiés sont essentiellement urbains , et excluent des surfaces de contact comme les tables de restaurant. 
 
Pour  Timothy Julian, ce type de surface peut au contraire être contaminé pendant une période prolongée: "La probabilité que quelqu'un tousse ou éternue sur une table et que, donc des gouttelettes contenant de fortes concentrations de virus se trouvent à sa surface, est beaucoup plus élevée que pour un bouton-poussoir ou une poignée de porte", explique le microbiologiste.


 
Une mauvaise nouvelle pour l’industrie de la désinfection par UV?


L’année dernière, la désinfection de poignées et boutons dans les ascenseurs, transports publics ou bâtiments régulièrement fréquentés, a été une vraie préoccupation. Dans de nombreux pays, les entreprises de désinfection par rayons UV ont été très sollicitées.
 
 Maintenant que l’on sait que les probabilites de contamination en touchant les surfaces des objets urbains ne sont pas si fortes, le “business” de la désinfection va peut être voir son activité baisser.

Lavage des mains ou désinfection des surfaces pour réduire le risque de contamination?


 
Dans une deuxième étude, les biologistes ont essayé d'évaluer si la désinfection des surfaces et le lavage des mains étaient efficaces pour réduire le risque de contamination. Selon les chercheurs, alors que l'utilité de la désinfection des points de contact serait plus arbitraire, dépendant de très nombreux facteurs, le lavage des mains offrirait une protection plus efficace.


 
Les objets urbains contaminés pourraient aussi être considérés comme des instruments d’alerte précoce . 

De la même façon que les eaux usées dévoilent des informations essentielles  pour détecter les quantités de variants du SARS-CoV-2  par quartier, les objets urbains contaminés peuvent aussi servir d'instruments d'alerte précoce, en prélevant de façon régulière des échantillons des différentes surfaces.

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