Les anticorps monoclonaux - "Késaco" ?


 Mr Macron s’est  parait-il  récemment entiché des anticorps mononuclonaux  et Le Figaro du 24 février nous a  appris qu’il avait  officiellement grondé Mr Véran  pour ne pas lui avoir parlé de ce traitement  cher et possible. 

Ça change du message que Mr Macron avait envoyé à Mr Véran en croyant à sa confidentialité  « tiens bon, on les aura ces connards «  -nous- 



Alors, les anticorps monoclonaux, « késaco  ? », comme dit le magazine Gala . 


Tout d’abord quelques dates prises sur Wikipédia comme suit

  • 1975 : mise au point de la technique d’obtention des anticorps monoclonaux (Kohler et Milstein, Nature)
  • 1984 : anticorps monoclonaux chimériques souris/homme
  • 1986 : premier anticorps monoclonal mis sur le marché : Muromomab (anti-CD3)
  • 1989 : anticorps monoclonaux humanisés
  • 1994 : production d’anticorps monoclonaux humains par des souris transgéniques ou trans-chromosomiques


 Puis un petit tour sur : https://www.vidal.fr/medicaments/utilisation/biotherapie-biosimilaire/anticorps-monoclonaux.html.   donne ceci : (extraits )


Les anticorps dits « monoclonaux » sont des anticorps fabriqués par des cellules en culture pour traiter des maladies spécifiques. Plus de 30 anticorps monoclonaux sont commercialisés en France aujourd’hui dans le traitement de maladies inflammatoires chroniques (telles que la maladie de Crohn, la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis, etc.), de cancers et du rejet de greffe. Ils ont révolutionné la prise en charge de nombreuses maladies.

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Les anticorps dits « monoclonaux » sont des anticorps fabriqués spécifiquement pour traiter une maladie. Ils sont produits par des cellules (il peut s’agir d’une bactérie, d’une levure ou d’une cellule de mammifère) qui ont été sélectionnées et cultivées pour leur capacité à produire un anticorps particulier. Celui-ci a d’abord été obtenu en exposant des cellules immunitaires rigoureusement identiques (un clone cellulaire) à une protéine dite « protéine cible » contre laquelle ce clone a fabriqué un anticorps, comme dans une réaction immunitaire


Les anticorps peuvent également reconnaître des cellules étrangères (par exemple après une greffe) ou s’attaquer par erreur à des cellules du corps (dans les maladies dites « auto-immunes » comme le lupus érythémateux ou la sclérose en plaques).


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Les maladies inflammatoires dites « chroniques » sont essentiellement des maladies auto-immunes (ou dans lesquelles l’auto-immunité joue un rôle). Dans ces maladies, le système immunitaire réagit de manière anormale en s’attaquent à des cellules du corps auxquelles il ne devrait pas être sensible.

Les anticorps monoclonaux développés pour traiter ces maladies ont pour cible des protéines qui sont impliquées dans cette réaction immunitaire anormale. En neutralisant ces protéines, il est possible de réduire voire de bloquer l’aspect auto-immun de la maladie. Par exemple, plusieurs biothérapies à base d’anticorps monoclonal visent à neutraliser l’action d’un médiateur de l’immunité appelé Tumor Necrosis Factor Alpha (TNF alpha). Ces anticorps peuvent soit neutraliser le TNF alpha, soit se fixer sur la protéine de la membrane cellulaire sur laquelle doit se fixer le TNF alpha pour agir (le « récepteur membranaire »).

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Parce que ce sont des protéines qui, prises par voie orale, seraient détruites par les sucs digestifs, les biothérapies en général, et les anticorps monoclonaux en particulier, doivent être injectés sous la peau ou en perfusion intraveineuse selon les traitements. Ce sont des médicaments qui, du fait de leur technicité et de leur coût élevé, sont prescrits à l’hôpital et souvent administrés en hospitalisation de jour, en particulier pour les formes intraveineuses.

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Les anticorps monoclonaux qui interfèrent avec le système immunitaire (dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques) peuvent augmenter la vulnérabilité à certaines maladies et justifient une surveillance rapprochée. De plus, avant leur prescription, le médecin doit s’assurer de l’absence de maladies infectieuses (prise de sang, radiographie du thorax, dépistage de la tuberculose et des hépatites virales B et C, etc.) ou de risque particulier de cancers de la peau (avec un contrôle par un dermatologue). Il s’assure également que la patient est à jour de ses vaccinations avant de débuter le traitement par ces anticorps monoclonaux.

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