Ça y est , on va soigner avec Big Pharma

 Le titre plus élégant, de l'article de Éric Verhaeghe, et copié de 

LE COURRIER DES STRATÈGES 

est : Virage à 180° de la Commission Européenne sur les traitements anti-COVID


Après une année de stratégie désastreuse fondée sur le "tout-vaccin", la Commission Européenne effectue une virage à 180° en élaborant une stratégie d'investissement sur les traitements anti-COVID. Désormais, l'ambition est d'identifier un "portefeuille" de 10 traitements prometteurs contre la maladie. Le désastre vaccinal de ces derniers mois explique en partie ce brusque changement de pied, qui annonce probablement une plus grande attention, dans les Etats membres, à des solutions jusqu'ici combattue par l'establishment médical proche du Big Pharma.


Après des mois de stratégie fondée sur le tout vaccin, la Commission Européenne se rallie aux traitements curatifs contre le COVID. Elle vient de publier une stratégie qui montre l’étonnant retard pris par les autorités sanitaires dans un domaine qui demande pourtant moins d’investissements (et de moins longue durée) que les vaccins.

Les traitements anti-COVID sont-ils l’avenir ?

On se souvient du désintérêt désarçonnant des autorités sanitaires, notamment en France, pour les traitements anti-COVID qui ont d’ailleurs fait, comme l’hydroxychloroquine, l’objet de combats sans état d’âme. La stratégie sanitaire a été, pendant un an, entièrement tournée vers le développement d’un vaccin, supposé être le traitement miracle contre la maladie.

La Commission vient d’annoncer un changement d’épaule sur la question : elle mise désormais sur la mise au point de traitements dans les mois à venir.

Cette stratégie s’inscrit dans le cadre du renforcement d’une Union européenne de la santé, dans laquelle tous les pays de l’UE se préparent et réagissent ensemble aux crises sanitaires et garantissent la disponibilité de fournitures médicales abordables et innovantes, y compris les médicaments nécessaires au traitement de la COVID-19.

Cette stratégie est présentée comme un complément à la stratégie en matière de vaccins.
 

Un portefeuille de dix traitements d’avenir

La Commission élabore un planning assez détaillé pour identifier les traitements d’avenir qui pourraient soigner la maladie.

D’ici à juin 2021, la Commission élaborera un portefeuille de 10 traitements potentiels de lutte contre la COVID-19 et recensera les cinq plus prometteurs. Elle organisera des événements de mise en relation à l’intention des acteurs industriels impliqués dans les traitements afin de garantir une capacité de production suffisante et une fabrication rapide.

L’ambition est de disposer d’un traitement d’ici à la fin de l’année. L’effort serait donc de quelques mois de recherche, ce qui semble loin d’être indépassable.
Des traitements déjà annoncés pour la fin de l’année

On rappellera que la Commission Européenne n’est guère pionnière sur le sujet. Pfizer a annoncé l’arrivée d’un traitement pour la fin de l’année. Les efforts de la Commission ne devraient donc pas nuire aux intérêts du Big Pharma, qui vend déjà ses vaccins pour des sommes colossales.

On peut d’ailleurs se demander dans quelle mesure la stratégie sanitaire européenne (entre autres) n’a pas visé à ne pas concurrencer immédiatement les grands laboratoires pharmaceutiques occupés à chercher un vaccin, en proposant des traitements curatifs alternatifs. Cette question n’est pas prête d’être résolue… mais les mois passent, et les questions apparaissent peu à peu.


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