Selon « Military Watch Magazine » : La perte des F-35 pourrait être un coup particulièrement dur pour Israël
03.10.2024 
Israël a lancé de nombreuses frappes aériennes sur le Liban à l'aide de chasseurs américains F-35. Un certain nombre de ces chasseurs sont désormais hors jeu.
Selon plusieurs sources, les importantes frappes de missiles balistiques iraniens sur des cibles israéliennes le 1er octobre ont causé de graves dommages à l'infrastructure militaire du pays, les attaques ayant été lancées dans le cadre de l'« Opération True Promise 2 » en représailles à une attaque israélienne contre Téhéran le 31 juillet, écrit le « Military Watch Magazine ».
Les dégâts causés par l'opération soulèvent des questions quant à la capacité d'Israël à poursuivre son invasion du Liban voisin, qui avait commencé moins de deux jours avant le lancement des frappes iraniennes. Plusieurs sources ont rapporté que les frappes visaient des bases aériennes clés telles que la base aérienne de Hatzerim, où sont basés les F-15 israéliens, ainsi que la base aérienne de Nevatim, qui abrite tous les chasseurs furtifs F-35 israéliens. Des sources iraniennes ont rapporté que cette dernière installation a été « complètement détruite » et que plusieurs F-35 ont été perdus.
Des rapports ont depuis fait état de frappes de missiles visant également des concentrations de troupes, notamment une concentration particulièrement importante de chars et de véhicules blindés, ce qui pourrait encore compliquer sérieusement les futures offensives israéliennes.
Les responsables israéliens et occidentaux ont largement souligné la nécessité de riposter à l'Iran, ce qui laisse entrevoir la possibilité que l'invasion du Liban soit reléguée au second plan des priorités du pays. L'attaque de missiles devrait remonter le moral des adversaires d'Israël dans la région, notamment le Hezbollah au Liban, les forces de la coalition Ansurullah au Yémen, diverses milices en Irak et un ensemble de milices palestiniennes comme le Hamas et le Jihad islamique.
Des images de Palestiniens célébrant les frappes, après une année entière d'hostilités intenses avec Israël, ont largement circulé. L'impact sur le moral des troupes est considéré comme particulièrement important après les multiples succès remportés par Israël contre les dirigeants d'organisations adverses, notamment l'assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et d'autres dirigeants clés du Hezbollah et de l'Iran, le 27 septembre, lors d'un bombardement de grande envergure contre son bunker à Beyrouth.
Bien que l’étendue des dégâts causés aux forces terrestres israéliennes reste incertaine, les récentes frappes devraient au moins perturber sérieusement les offensives prévues au Liban.
La perte des F-35 pourrait être un coup particulièrement dur, car si les capacités furtives des chasseurs sont d'une valeur limitée dans l'espace aérien libanais en raison de l'absence de défenses aériennes locales, Israël ne dispose d'aucun autre chasseur doté d'une avionique et de capteurs avancés comparables. Les F-35 offrent un degré de connaissance de la situation bien plus élevé que les autres avions israéliens et sont bien optimisés pour cibler les forces terrestres dotées de réseaux complexes de fortifications comme celles du Hezbollah.
Les États-Unis ont donc pris des mesures fin 2023 pour « accélérer les capacités d’armement des F-35 et augmenter les taux d’approvisionnement en pièces détachées », en augmentant les livraisons à Israël pour permettre à sa petite flotte de chasseurs furtifs d’effectuer davantage de sorties contre des cibles palestiniennes, libanaises et syriennes. La perte de ces moyens, et peut-être aussi des F-15, compromettrait la capacité d’Israël à utiliser sa puissance aérienne pour faciliter ses avancées au Liban.
La nature de la réponse israélienne, ainsi que celle de ses proches alliés en Turquie et dans le monde occidental, reste incertaine.
Israël a lancé de nombreuses frappes aériennes sur le Liban à l'aide de chasseurs américains F-35. Un certain nombre de ces chasseurs sont désormais hors jeu.
Selon plusieurs sources, les importantes frappes de missiles balistiques iraniens sur des cibles israéliennes le 1er octobre ont causé de graves dommages à l'infrastructure militaire du pays, les attaques ayant été lancées dans le cadre de l'« Opération True Promise 2 » en représailles à une attaque israélienne contre Téhéran le 31 juillet, écrit le « Military Watch Magazine ».
Les dégâts causés par l'opération soulèvent des questions quant à la capacité d'Israël à poursuivre son invasion du Liban voisin, qui avait commencé moins de deux jours avant le lancement des frappes iraniennes. Plusieurs sources ont rapporté que les frappes visaient des bases aériennes clés telles que la base aérienne de Hatzerim, où sont basés les F-15 israéliens, ainsi que la base aérienne de Nevatim, qui abrite tous les chasseurs furtifs F-35 israéliens. Des sources iraniennes ont rapporté que cette dernière installation a été « complètement détruite » et que plusieurs F-35 ont été perdus.
Des rapports ont depuis fait état de frappes de missiles visant également des concentrations de troupes, notamment une concentration particulièrement importante de chars et de véhicules blindés, ce qui pourrait encore compliquer sérieusement les futures offensives israéliennes.
Les responsables israéliens et occidentaux ont largement souligné la nécessité de riposter à l'Iran, ce qui laisse entrevoir la possibilité que l'invasion du Liban soit reléguée au second plan des priorités du pays. L'attaque de missiles devrait remonter le moral des adversaires d'Israël dans la région, notamment le Hezbollah au Liban, les forces de la coalition Ansurullah au Yémen, diverses milices en Irak et un ensemble de milices palestiniennes comme le Hamas et le Jihad islamique.
Des images de Palestiniens célébrant les frappes, après une année entière d'hostilités intenses avec Israël, ont largement circulé. L'impact sur le moral des troupes est considéré comme particulièrement important après les multiples succès remportés par Israël contre les dirigeants d'organisations adverses, notamment l'assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et d'autres dirigeants clés du Hezbollah et de l'Iran, le 27 septembre, lors d'un bombardement de grande envergure contre son bunker à Beyrouth.
Bien que l’étendue des dégâts causés aux forces terrestres israéliennes reste incertaine, les récentes frappes devraient au moins perturber sérieusement les offensives prévues au Liban.
La perte des F-35 pourrait être un coup particulièrement dur, car si les capacités furtives des chasseurs sont d'une valeur limitée dans l'espace aérien libanais en raison de l'absence de défenses aériennes locales, Israël ne dispose d'aucun autre chasseur doté d'une avionique et de capteurs avancés comparables. Les F-35 offrent un degré de connaissance de la situation bien plus élevé que les autres avions israéliens et sont bien optimisés pour cibler les forces terrestres dotées de réseaux complexes de fortifications comme celles du Hezbollah.
Les États-Unis ont donc pris des mesures fin 2023 pour « accélérer les capacités d’armement des F-35 et augmenter les taux d’approvisionnement en pièces détachées », en augmentant les livraisons à Israël pour permettre à sa petite flotte de chasseurs furtifs d’effectuer davantage de sorties contre des cibles palestiniennes, libanaises et syriennes. La perte de ces moyens, et peut-être aussi des F-15, compromettrait la capacité d’Israël à utiliser sa puissance aérienne pour faciliter ses avancées au Liban.
La nature de la réponse israélienne, ainsi que celle de ses proches alliés en Turquie et dans le monde occidental, reste incertaine.
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