Julian Assange dénonce les stratagèmes de la CIA et de Mike Pompeo pour l'assassiner
3 octobre 2024
Ma femme et mon fils en bas âge ont également été ciblés, a déclaré Assange au Conseil de l’Europe.
Le journaliste de WikiLeaks Julian Assange a déclaré à la presse que la plus haute agence de renseignement du gouvernement des États-Unis avait utilisé divers outils à sa disposition pour surveiller et harceler lui et sa famille dans son combat contre les accusations d’espionnage.
« Le directeur de la CIA [Mike] Pompeo a lancé une campagne de rétribution », a déclaré Assange mardi au Conseil de l’Europe à Strasbourg.
Décrivant le chef de la CIA et procureur général de l’ère Trump, Bill Barr, comme « deux loups aux chapeaux de MAGA », Assange a décrit les efforts extrêmes déployés par la CIA et le ministère de la Justice pour tenter de l’éliminer.
« Il est maintenant public que sous la direction explicite de Pompeo, la CIA a élaboré des plans pour m’enlever et me tuer à l’intérieur de l’ambassade équatorienne à Londres et autoriser la poursuite de mes collègues européens, nous soumettant au vol, piratage et diffusion de fausses informations. »
Assange rappelle que sa famille, y compris son épouse et son fils en bas âge, n’ont pas été épargnés du harcèlement.
« Ma femme et mon enfant en bas âge ont également été ciblés », a-t-il déclaré.
« Un agent de la CIA a été affecté en permanence pour suivre ma femme, et on lui a donné des instructions pour obtenir l’ADN de mon fils de six mois. »
« Il s’agit du témoignage de plus de 30 responsables des services de renseignement américains actuels et anciens qui ont parlé à la presse américaine, ce qui a été corroboré par les documents saisis dans le cadre d’une poursuite engagée contre certains des agents de la CIA impliqués ». La déclaration d'Assange ne laisse aucun doute sur l’authenticité de ses affirmations.
« Le fait que la CIA me cible , ainsi que ma famille et mes associés par des moyens extrajudiciaires et extraterritoriaux agressifs offre un aperçu rare de la façon dont les puissantes organisations du renseignement s’engagent dans la répression transnationale. »
« Ces répressions ne sont pas uniques. Ce qui est unique, c’est que nous en savons beaucoup sur cette affaire grâce à de nombreux lanceurs d’alerte et aux enquêtes judiciaires menées en Espagne. »
Assange a continué à plaider pour la liberté de la presse et a exhorté les législateurs européens à adopter des lois protégeant les journalistes.
Le message du fondateur de WikiLeaks vient après qu’il a plaidé coupable à un chef d’accusation de violation de l' Espionage Act et a été condamné par un tribunal américain à une peine de prison, ce qui lui permet de retourner en Australie comme un homme libre et de conclure efficacement son épreuve juridique de 14 ans.
Voir la déclaration complète d’Assange :
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