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Audition au Sénat de J-F. Delfraissy : le pass-sanitaire ne protège pas du Covid-19 et les vaccins ne sont pas miraculeux

par Candice Vacle.  12-12-21

C’est officiel :

• Le pass-sanitaire ne protège pas d’une infection donnant la maladie du Covid-19 ;
• on peut être vacciné contre le Covid-19 et porteur du virus Sars-CoV-2 ;
• les vaccins Covid-19 ont une efficacité limitée sur la transmission et l’infectiosité ;
• avec le nouveau variant Omicron l’efficacité des vaccins pourrait diminuer jusqu’à 50% ;
• les vaccins ne sont pas miraculeux…

En effet, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy a dit, le 8 décembre 2021, lors de son audition au Sénat sur la situation sanitaire par la Commission des Affaires sociales

« Le pass a eu un rôle majeur et je pense qu’il continue à l’avoir pour pousser à la vaccination, et donc la troisième dose […] Est-ce que le pass protège réellement ? […] La réponse est non. Il y a des limites puisqu’on peut être vacciné et être porteur du virus. Est-ce que c’est le moment de changer le pass ? Probablement non, ce n’est pas le moment de changer les règles, on est en pleine cinquième vague … on rediscutera de tout ça après ».

J-F. Delfraissy explique donc que le pass-sanitaire n’empêche ni les vaccinés d’être infectés ni l’épidémie de circuler. Le pass-sanitaire est uniquement un moyen de pression pour que les Français se fassent vacciner. C’est officiel. Ce pass dit « sanitaire » n’est donc pas sanitaire. L’appeler pass-incitatif à la vaccination Covid-19 serait plus juste. N’est-ce pas un risque inutile de poursuivre la politique du « pass-sanitaire » puisqu’il va inciter des personnes (notamment des enfants ou d’autres jeunes) à se faire vacciner juste pour avoir un « pass-sanitaire » inutile ? N’y a-t-il pas un manque d’empathie de la part du président Delfraissy à penser qu’il vaut mieux laisser le « pass sanitaire » sachant les problèmes divers qu’il engendre ? Obligation d’un « pass-sanitaire » pour accéder à l’hôpital, au train, etc.

Jean-François Delfraissy poursuit :

« La vaccination est un succès pour la prévention des formes sévères ou graves […] cette prévention se perd avec le temps […] environ 5 ou 6 mois ». (à partir de 11:11:25)

« Ces vaccins ont une efficacité limitée sur la transmission et l’infectiosité ». (à partir de 11:12:12)

« Le rappel […] il faut le faire à partir du cinquième sixième mois ». (à partir de 11:14:13)

« J’entends parfois que la vaccination c’est deux injections plus un rappel. Moi, je vous dis que je ne sais pas. Pour l’instant c’est un rappel. Mais peut-être qu’il en faudra un quatrième ? […] Il est possible à un moment donné qu’on ait besoin d’une quatrième dose ». (à partir de 11:15:43)

« Est-ce que la vaccination va suffire pour limiter la cinquième vague ? La réponse est non, non ». (à partir de 11:21:32) « Il n’y a pas de solution miracle ». (à partir de 11:22:19)

« Est-ce que ce variant [Omicron] reste sensible aux vaccins disponibles ? La réponse est oui. Il y aura une diminution de l’efficacité du vaccin […] il y aura une perte d’efficacité de 30, 40, 50%, je ne sais pas. Mais il restera une forme d’efficacité de ces vaccins ». (à partir de 11:33:00)

En somme, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, dit bien le peu d’efficacité de ces vaccins anti-Covid-19 sauf pour les formes graves ou sérieuses Covid-19. Et, même dans ce dernier cas, l’efficacité est de court terme : cinq à six mois maximum avec une dégradation progressive de cette efficacité selon J-F. Delfraissy. Ce qui veut dire, qu’après la troisième dose, il y aura probablement une quatrième, etcetera. J-F. Delfraissy n’a aucune idée du temps d’efficacité du rappel appelé « la troisième dose ». Sans compter que cette efficacité pourrait être nettement atténuée avec le nouveau variant Omicron. Pourquoi ne parle-t-il pas de la balance bénéfice risque de cette dose de rappel ?

Les rappels de la vaccination anti-Covid-19 pourraient être sans fin car, dit J-F. Delfraissy :

« il faut qu’on s’habitue […] à l’arrivée de variants successifs ; et que la stratégie est la même c’est vacciner pour booster notre système immunitaire, les précautions individuelles et de voir si on va être obligé ou non de construire un nouveau vaccin ». (à partir de 11:36:51)

« On ne sortira pas de cette crise uniquement avec les vaccins. C’est d’une clarté de roche ». (à partir de 12:22:04)

Cette fuite en avant vers la vaccination anti-Covid-19 ne donne-t-elle pas le sentiment d’un buldozer-idéologique détruisant sur son passage la logique, notre société et par là même des êtres humains ?

Candice Vacle