Ivermectine versus antiviral de Pfizer
Ivermectine versus antiviral de Pfizer : Le Verdict de David sur Goliath
L’Europe vient d’émettre un avis favorable au dernier né de Pfizer, le PAXLOVID. Ce qui pourrait sonner comme une bonne nouvelle, est une généralisation du statut de cobaye d’un parc humain intégralement asservi aux désidérata de l’industrie. Mais l’ivermectine du pauvre, regonflée par Goliath, n’a pas dit son dernier mot.
Le 16 décembre, c'était hier, le comité de l’EMA, l’Agence du médicament européenne, a émis « un avis sur l'utilisation du Paxlovid (PF-07321332 et ritonavir) pour le traitement du COVID-19. Ce médicament, qui n'est pas encore autorisé dans l'UE, peut être utilisé pour traiter les adultes atteints de COVID-19 qui ne nécessitent pas d'oxygène supplémentaire et qui présentent un risque accru d'évolution vers une maladie grave ».
C’est un sérieux coup de pouce aux « autorités nationales qui peuvent décider d'une éventuelle utilisation précoce du médicament avant l'autorisation de mise sur le marché [AMM]… ». Mais ce n’est rien de plus qu’un effet d’annonce, un feu vert pour les gouvernements, un signal psychologique pour les citoyens qui font encore confiance aux autorités, puisque d’une part, l’EMA ne s’engage aucunement sur les risques ou performances du paxlovid, et de l’autre, « la grande majorité des médicaments disponibles dans l'UE sont autorisés au niveau national », les pays n’ont donc pas besoin de l’EMA pour s’engager.
L’avis de l’EMA se base sur « les résultats intermédiaires de l’étude principale », et sur le retour des effets indésirables « jusqu’à 34 jours après la dernière dose », donc sur une expérience de courte durée, extrêmement fragile, partielle, de source unique, Pfizer pour Pfizer.
C’est un pseudo feu vert pour une substance expérimentale, dont l’essai primaire est en chantier et n’est calibré qu’à minima (mille à deux mille participants, très insuffisant pour capter les effets indésirables ; c’est une proposition aux États de délivrer une AMM nationale, par définition conditionnelle, avec un niveau de garantie toujours plus réduit, et une information toujours plus brumeuse.
Quand on compare le paxlovid avec le niveau de maturité de l’ivermectine, qui essuie des refus de recommandation depuis 18 mois, cet avis de l’EMA résonne comme une insulte à la médecine et aux citoyens, qui ont tant de mal et prennent tant de temps et de consultations à se procurer, quand ils y arrivent, des traitements « précoces » basés sur des produits fort bien sécurisés.
Et quand on voit le sort des autres essais cliniques subventionnés, les bras en tombent. L’université d’Oxford avait un « bras ivermectine » dans son essai Principle, il a été interrompu avant-hier pour cause de « non disponibilité temporaire » du médicament ; le bon peuple est prié d’avaler la pilule…
Après l’étude frauduleuse du Lancet, suivie de l’arrêt malencontreux des essais hydroxychloroquine, l’avis évasif de l’OMS sur l’ivermectine (voir plus loin), la constellation d’anomalies entourant le covid, et maintenant la conjonction EMA-Oxford, la rafale de coïncidences divines semble nous envoyer un message patibulaire :
VOUS SEREZ SOIGNÉS COMME ON VOUS LE DIRA, QUAND ON LE VOUDRA, AVEC CE QUE NOUS AVONS DÉCIDÉ, QUELLE QUE SOIT LA QUALITÉ DES PRODUITS, ET SI NOUS VOULONS VOUS L’IMPOSER, NOUS LE FERONS, QUOIQU’IL VOUS EN COÛTE.
Avant d’entamer l’état des lieux technique qui s’impose, nous commencerons, pour concurrencer le niveau scientifique que sous-tend l’avis de l’EMA, par une petite charade.
Charade
Elle était là la première, et a toujours été bien plus qu’un remède de cheval.
Son découvreur de l’an 1967 reçut le Nobel pour ses bienfaits universels, envers humains et chevaux réunis.
Si les propagandistes américains se vautrèrent dans la fange, se gaussant de l’homme se prenant pour un cheval en la prenant, ce n’est pas parce qu’ils sont des porcs. C’est qu’ils servent un agenda, celui de la pharmaceutique lucrative et de sa charrue politicienne, sans que l’on sache vraiment si ce sont les bœufs qui tirent la charrue, ou la charrue qui pousse les bœufs.
Puisqu’elle est dangereuse, pour les bœufs la charrue et le magot, il fallait donc qu’elle fut dangereuse. Pour les hommes, par pour les bœufs !
Prise à la bonne dose son innocuité surpassait le paracétamol et l’hydroxychloroquine sa cousine …
… jusqu’à ce gris matin de 2021 où une rumeur d’étourdis ayant avalé une dose d’éléphant, se répandit.
Les algo’ Zuckerberg des technocrates en furie amplifièrent à l’exponentiel la nouvelle, comme s’il fallait confondre arsenic et vieilles dentelles à la première overdose venue.
[Arrêt sur Image : Les experts en com’ de l’agence du médicament US ont travaillé dur.]
Le bataillon et le fantassin sponsorisé
Comprenez alors que l’on commença par elle, avant d’aborder les passionnantes étapes de l’ingénierie cellulaire, étonnamment domptées par cette molécule sécrétée par Streptomyces avermitilis, une bactérie saprophyte non pathogène ; les héritiers du biologiste Satoshi Omura donnèrent le nom d’ivermectine à sa dérivée la plus noble.
Si le PAXLOVID est un fantassin exclusivement entraîné sur l’aile Ouest des terrains coronavirus, l’ivermectine est un bataillon multidisciplinaire, capable d’opérer sur une myriade de terrains différents, par voie d’encerclement. Sur le front des parasites, virus, inflammations, tumeurs cancéreuses... les scientifiques lui découvrent chaque année de nouvelles vertus.
Mais il faut l’avouer, le fantassin est bien mieux équipé en matériel de transmissions. Le communiqué Pfizer a fait le tour de la planète en moins de 24 heures, alors que les dizaines de messages d’espoir, envoyés par des centaines de médecins de tous horizons, ont mis une bonne année à atteindre les chaumières reculées.
Voici donc la promesse number one du soldat Pfizer : une « puissante activité antivirale in vitro contre les variants circulants préoccupants, ainsi que contre d'autres coronavirus connus, ce qui suggère son potentiel thérapeutique pour de multiples types d'infections à coronavirus ».
Commentaire no 1 : Les dirigeants de Pfizer considèrent les études in vitro comme des preuves convaincantes. C’est pourtant un reproche constamment asséné contre la chloroquine et l’ivermectine : « C’est l’appel lointain d’un labo de réplication in vitro venant à la rescousse des humains », ironisait un infectiologue interrogé par Associated Press, sur le thème « No evidence ivermectin is… ».
Promesse number two : « L'analyse intermédiaire a montré une réduction de 89 % du risque d'hospitalisation ou de décès lié à la COVID-19, toutes causes confondues, par rapport au placebo, chez les patients traités dans les trois jours suivant l'apparition des symptômes ».
Commentaire no 2 : La nécessité d’une intervention précoce (3 à 5 jours max suivant les symptômes) est affirmée (va-t-on enfin sortir du « Restez chez vous » sans soins ?).
Constat number one : « Le PF-07321332 inhibe la réplication virale à un stade appelé protéolyse, qui se produit avant la réplication de l'ARN viral ».
Commentaire no 3 : L’effet antiviral est affirmé hors contexte, donc implicitement chez l’humain. C’est bon signe pour l’hydroxychloroquine (HCQ) et l’ivermectine (IVM) qui bénéficient de résultats bien plus étayés. En effet, deux critères primaires permettent de consolider l’existence de propriétés antivirales :
- Diminution de la durée des symptômes chez les patients.
- Mesure de la charge virale des patients au cours du temps après prise du médicament, par comparaison à celles du groupe placébo.
Pfizer répète 12 fois le terme « antiviral » dans son communiqué, sans fournir aucune de ces deux informations de base. C’est d’un amateurisme consternant. Notons que ces informations sont fournies en abondance parmi les centaines d’études cumulées faites sur l’HCQ et l’ivermectine.
L’arme du fantassin
Le principe actif du PAXLOVID « est conçu pour bloquer l'activité de la protéase SRAS-CoV-2-3CL, une enzyme dont le coronavirus a besoin pour se répliquer » ; il « inhibe la réplication virale à un stade appelé protéolyse, qui se produit avant la réplication de l'ARN viral ».
À ce stade, il est nécessaire de savoir comment les virus à ARN exploitent la machinerie cellulaire.
Trois éléments essentiels composent nos cellules :
- La membrane extérieure.
- Le noyau : contient le matériel génétique à partir duquel les composants de la cellule sont fabriqués.
- Le cytoplasme : substrat dans lequel baignent le noyau et les autres éléments.
Le virus à ARN a un but dans la vie, se multiplier pour exister.
Pour cela, il dispose :
- D’une clé pour entrer dans les cellules (la fameuse protéine spike pour le SARS-COV-2).
- De son matériel génétique : l’ARN viral, une sorte de plan d’architecte qui a besoin d’un ribosome (micro-usine cellulaire) pour produire le matériau de construction (les protéines structurelles) et les ouvriers spécialisés (les enzymes dédiées).
Dans un premier temps, une longue protéine est synthétisée, comme un tronc d’arbre que les enzymes vont ensuite découper en planches de construction : les protéines de base, dont certaines seront assemblées pour former le virus répliqué. Le réticule endoplasmique est l’usine d’assemblage, et l’appareil de Golgi est l’entreprise de transport qui permettra l’infection d’autres cellules.
L’antiviral de Pfizer est conçu pour fomenter une grève générale dans la scierie, en inhibant les enzymes de découpe du tronc d’arbre. Ces enzymes sont les « protéases SRAS-CoV-2-3CL », le processus de découpe est la « protéolyse ». Les ingénieurs et patrons de Pfizer ont-ils réussi à soudoyer tous les syndicats de la scierie ? Une vaste majorité en tout cas, selon le communiqué triomphant.
Se pose alors la question : comment auraient-ils pu si rapidement produire une molécule réduisant de 89% « le risque d’hospitalisations ou de morts » ?
- En s’inspirant d’un principe actif de l’ivermectine ?
- En effectuant des simulations informatiques afin d’ajuster les propriétés moléculaires d’inhibition de la protéase.
- …
L’arsenal à large spectre de l’Ivermectine
Est-il démontré que l’ivermectine inhibe les protéases SRAS-CoV-2-3CL ? Disons que les éléments de preuves disponibles au public sont bien plus nombreux et divers que ce que fournit Pfizer.
Au moins trois études in silico, c’est-à-dire par modélisation moléculaire, et une étude in vitro, tendent à le démontrer. Elles ont été réalisées en Amérique du Nord (E1), au Vénézuela (E2) et en Inde (E3), et présentent un point commun avec la grosse centaine d’autres études produites (in vivo comprises) : « This research received no external funding », donc sans financement privé. D’un point de vue intégrité scientifique, c’est sain et rassurant.
E1 / Statut : revue par les pairs. Émise le 7 aout 2020. Publiée le 20 janvier 2021. Délai : 5 mois et ½.
« La modélisation moléculaire computationnelle a été utilisée pour sélectionner 3987 médicaments approuvés par la FDA ». Ceux qui avaient l’affinité la plus grande avec l’enzyme 3CL ont subi un test in vitro capable de déterminer l’effet d’inhibition sur l’enzyme elle-même. Parmi les 6 retenues, seule l’ivermectine a bloqué plus de 85 % de son activité. La seule inconnue ici est de savoir si le dosage supportable par l’homme est suffisant pour produire l’effet attendu.
E2 / Statut : revue par les pairs. Publiée le 15 avril 2021
In silico, avec précision algorithmique accrue en termes électrostatiques. « Les résultats suggèrent que les ivermectines sont capables de s'amarrer à la poche superficielle et interne de la 3CL-protéase […]. En particulier, l'ivermectine se lie à la protéase 3CL et conduit cette protéine à un état déplié ». Les auteurs ajoutent que « le dépliage des protéines a été associé à l’inhibition de leur activité biologique », selon cette référence.
E3 / Statut : Relecture en cours. Émise le 5 aout 2021. Délai de revue > 4 mois.
Les auteurs travaillent en Uttar-Pradesh, État indien qui a distribué en masse des kits contenant ivermectine, doxycycline (antibiotique), vitamines, zinc. Il a annoncé une quasi disparition des cas d’infection covid. Ce n’est donc pas un hasard si les chercheurs ont combiné les deux molécules.
In silico. Le potentiel de liaison entre protéase et ivermectine est très significatif selon les simulations numériques (p < 0,0001). De même pour la doxycycline, « mais la combinaison de ces deux médicaments peut former un complexe d’une stabilité impressionnante avec le récepteur de la 3CL-protéase ».
Note : Ces simulations intègrent les notions de physique quantique les plus avancées. Cependant, si elles n’étaient pas corroborées par des études in vitro et in vivo, leur valeur de preuve serait réduite. Elles sont très intéressantes pour faire des comparaisons et sélections (E1), ou des approches qualitatives (amélioration par combinaison…).
Pour aller plus loin, partons des schémas proposés dans l’étude E1. Dans la figure ci-dessous, trois blocs principaux du code génétique ARN du SARS-COV-2 sont représentés ; seule la partie ORF1b nous intéresse ici. Elle est traduite par les ribosomes en une chaine de 16 unités protéiniques appelée NSP, les “protéines non structurelles“. Disons pour simplifier que c’est un kit compacté contentant les scies, les équerres et les vis.
L’unité 5 ou “3CL“ est l’enzyme (la scie) qui se libère du kit par elle-même, pour aller cliver les 11 éléments de droite, à l’endroit des flèches bleues. Les molécules inhibitrices bloquent ou freinent la découpe en se liant aux protéases 3CL. La figure suivante montre deux processus qui se déroulent dans le cytoplasme et dans le noyau (nucleus), plus précisément dans le réticule endoplasmique qui est à la périphérie du noyau.
On voit l’ivermectine supposée agir sur la 3CL-protéase, freinant la libération des protéines bleues, mais également sur le passage des protéines du cytoplasme vers le noyau. Ce mode d’action est crucial, puisqu’il a été identifié depuis des années, et n’est pas spécifique au SARS-COV-2.
Explication :
Les importines α et β1 sont des véhicules qui régulent le passage des matériaux vers le noyau. Seules les protéines porteuses d’un signal de localisation nucléaire peuvent se lier aux importines, et traverser la frontière. Les protéines NSP du SARS-COV-2 en sont dotées, ce qui leur permet d’envahir le noyau et de contribuer à la réplication virale.
Aussi tôt que le 18 mars 2020 (!!), cinq chercheurs australiens concluaient leur étude sur des cellules infectées au SARS-COV-2 : « L'ensemble de ces résultats démontre que l'ivermectine a une action antivirale contre l'isolat clinique du SARS-CoV-2 in vitro ». Ils observent une réduction de la charge virale cellulaire de 99,98%, en deux jours. Ce n’est pas une grosse surprise, puisque l’action antivirale de l’ivermectine est confirmée in vitro sur une dizaine de virus ARN, et in vivo (souris) sur le virus de la pseudo-rage.
En jargon technique, ça donne ça : « IMPα/β1 se lie à la protéine cargo du coronavirus dans le cytoplasme et la transporte à travers le complexe nucléaire poreux (CPN) vers le noyau, où le complexe se désagrège et où la cargaison virale peut réduire la réponse antivirale de la cellule hôte, ce qui conduit à une infection renforcée. L'ivermectine se lie à l'hétérodimère Impα/β1 et le déstabilise, empêchant ainsi Impα/β1 de se lier à la protéine virale et l'empêchant de pénétrer dans le noyau ». [je souligne]
Les hackers viraux activent non seulement la prolifération du SARS-COV-2 en squattant la machinerie nucléaire, mais ils monopolisent les importines, qui ont une fonction essentielle : propager l’alerte de la présence du virus aux cellules voisines, en transportant vers le cœur du noyau les agents nécessaires à la production d’interférons, qui sont des lanceurs d’alerte du système immunitaire inné ; l’activation des lymphocytes tueurs (cellules NK) et macrophages en dépend.
[ Cette stratégie virale a été étudiée en détail sur le SARS-COV-1, dont 89% du génome est commun au SARS-COV-2 ].
En résumé : en empêchant le dévoiement des importines α/β1 par le virus, l’ivermectine laisse la voie libre aux lanceurs d’alerte, permettant au système immunitaire de se mobiliser rapidement contre le virus.
Un frein à l’entrée du virus dans les cellules.
Plusieurs études in silico ont identifié les zones d’amarrage de la protéine spike et du récepteur ACE2. Selon les modèles moléculaires, l’ivermectine aurait un fort potentiel de liaison sur ces zones. En langage imagé, elle serait capable de mettre de la colle sur la clé (du virus) et la serrure (ACE2), ce qui entraverait l’entrée du SARS-COV-2 dans nos cellules.
[Cette étude scientifique recense les mécanismes de l’ivermectine de manière exhaustive. ].
Prophylaxie
- Barrière à l’entrée cellulaire.
- Barrière à la réplication virale amont : la découpe protéinique est inhibée.
- Barrière à la réplication virale avale : les unités protéiniques sont bloquées à l’entrée de l’usine.
- Maintien de la capacité d’alerte immunitaire des cellules.
Seule la réplication virale amont est inhibée par le Paxlovid.
Nous avons là les quatre modes principaux de l’efficacité potentielle de l’ivermectine. Il est évident que si elle est présente dans l’organisme avant l’infection, elle a plus de chances d’empêcher le virus de s’installer. C’est ce qui s’appelle la prophylaxie. Comme l’ivermectine induit très peu d’effets secondaires, la prophylaxie est aisément appliquée sur des sujets en bonne santé. Ce n’est pas le cas du Paxlovid, jusqu’à preuve du contraire.
Aucun anti-virus ou vaccin ne se substitue à notre complexe immunitaire naturel. Au mieux, ils l’assistent, le renforcent, lui font gagner du temps. La stratégie des coronavirus est d’envahir le maximum d’espace avant que la machine immunitaire soit enclenchée. Dans cette course contre la montre, un organisme sain et opérationnel saura se défendre sans l’aide de médicaments, il prend le dessus immédiatement ou en quelques jours, grâce à l’immunité innée très efficace chez les jeunes, et à l’immunité acquise, soit par une pré-infection au SARS-COV-2 (démontrée comme bien plus puissante et pérenne que les injections), soit par l’immunité croisée relative à l’exposition des coronavirus précédents.
Les japonais se sont intéressés à l’appétit des virus pour les corps en bonne santé, et néanmoins épuisés ; chez les infirmières qui bénéficient de moins de quatre jours de congé mensuel, « l'activité des cellules NK [les lymphocytes tueurs] était significativement plus faible ». Une autre étude montre « que les cellules NK et les cellules T CD8+ étaient nettement diminuées chez les patients atteints d'une infection par le SRAS-CoV-2 ». Il est évident que ces personnes ont plus de chance de porter et transmettre le virus, faut-il donc absolument les « vacciner » ?
Avant toute chose, espérons que le personnel hospitalier soit systématiquement alimenté en vitamines et en zinc ; on sait désormais que « la supplémentation en zinc induit une activité meurtrière des cellules NK primaires de donneurs sains », et que l’apport en vitamine D est central dans la régulation immunitaire. Toute entreprise devrait inciter ses employés à un tel suivi, avec le soutien des ministères concernés. Mais il est vrai que la gestion du port du masque obligatoire leur prend déjà beaucoup d’énergie.
Voyons ce que Santé Publique France conseille aux symptomatiques :
On se croirait en mars 2020, le « Restez chez vous » transmué en « je surveille ma santé ». Des milliers de médecins et chercheurs du monde entier travaillent d’arrache-pied sur un virus unique, des études par milliers sont sorties, mais la thérapie stagne lamentablement au ras du « paracétamol ».
En 2015, des médecins ont quantifié l’effet potentiel de ce type de “soins“ : « L'utilisation de médicaments antipyrétiques pour faire baisser la fièvre est corrélée à une augmentation de 5% de la mortalité dans les populations humaines infectées par le virus de la grippe et affecte négativement les résultats des patients dans l'unité de soins intensifs ». [je souligne].
Les autorités persistent et signent. En l’absence de contre-indication, leurs recommandations sont purement criminogènes.
Autre évidence, jamais abordée dans la logorrhée médiatico-étatique, les virus respiratoires commencent par proliférer dans les muqueuses… respiratoires. Pardon pour le scoop, mais j’aimerais bien savoir combien de français ont le réflexe de pratiquer immédiatement des gargarismes, inhalations aseptisantes et autres lavements à base d’huiles essentielles ou de produits plus sophistiqués. Ça fait trop remède de grand-mère pour que le SPF fâche grand-pharma avec ce genre de conseils ? Le Dr Hamid Merchant nous a concocté un petit guide.
Aucune mention des vitamines, non plus. En suivant nos « experts », on perd un jour de test PCR, six jours d’attente en moyenne pour voir un généraliste (2 jours pour la moitié des patients), chanceux si le week-end ne s’immisce pas. Pourquoi se précipiter au médecin, s’il n’existe que le paracétamol sans ordonnance ? Trois à six jours sont aisément perdus, l’idéal pour tout traitement précoce.
L’ivermectine dans tous ses états
Étant donné que les coronavirus piratent le fonctionnement intrinsèque de nos cellules, les anti-virus sont confrontés à un dilemme : agir sur les fonctions vitales afin de freiner l’invasion virale, au risque de perturber le cours normal des cellules. Les antiviraux deviennent aisément toxiques. Le secret de l’ivermectine, c’est sa subtile capacité d’action sur une multitude de processus cellulaires, mitigeant le risque sans trop nuire à son efficacité.
De surcroit, ses propriétés anti-inflammatoires lui permettent d’agir aux stades transitoires et tardifs de la maladie. Les médecins ont identifié trois phases majeures du covid (les durées sont indicatives) :
Après quinze jours d’incubation, les antiviraux n’ont plus grand monde à tuer. D’où la “pertinence“ de réserver l’hydroxychloroquine à l’hôpital, aux premiers mois de l’épidémie ; Olivier Véran est un médecin hors-pairs.
Dans la phase où les poumons sont attaqués, la réponse inflammatoire, caractérisée par une surproduction de cytokines, est synchrone avec la chute progressive puis brutale de la saturation d’oxygène dans le sang. Les propriétés anti-inflammatoires expliqueraient l’intérêt de l’ivermectine en phase intermédiaire et tardive.
Le recensement scientifique indique dix niveaux différents d’actions anti-inflammatoires, démontrés par essais in vitro, in vivo (hamsters, souris…), ou bien envisagés à partir de modèles moléculaires numériques.
Citons deux exemples :
- Certaines bactéries présentent en surface des endotoxines LPS connues pour provoquer la libération de cytokines. Une étude chinoise de 2008, in vivo et in vitro, conclut « que l'ivermectine peut inhiber la production de cytokines inflammatoires induite par le LPS en bloquant la voie NF-kB et améliorer les chances de survie chez les souris exposées aux LPS ».
- L’interleukine 6 (IL-6) est une cytokine très impliquée dans la réaction immunitaire covid.
L’institut Pasteur a réalisé un essai sur des hamsters infectés au SARS-COV-2 : « L'IVM a eu un effet immuno-modulateur […] prévenant la détérioration clinique et réduisant le déficit olfactif chez les animaux infectés. Il est important de noter que l'ivermectine a considérablement réduit le rapport Il-6/Il-10 dans le tissu pulmonaire, ce qui explique probablement la présentation clinique plus favorable chez les animaux traités ». [je souligne]
La compréhension fine du mode opératoire de l’ivermectine est une affaire de spécialistes, mais il est intéressant de noter les faits suivants :
- L’inflammation est une conséquence de la défense de notre organisme contre des pathogènes. Par exemple, l’afflux de lymphocytes tueurs dans une racine dentaire infectée va provoquer une inflammation douloureuse. Les dentistes contre-indiquent la prise d’anti-inflammatoire car cela réduit la douleur tout en amenuisant la lutte antibactérienne.
- Il y a donc un antagonisme entre la volonté de réduire l’inflammation et celle de lutter contre une infection.
D’une part, cela explique pourquoi les antibiotiques sont souvent associés aux antiinflammatoires, afin de prévenir une surinfection bactérienne éventuelle.
L’effet subtilement anti-inflammatoire de l’ivermectine est qualifié « d’effet immuno-modulateur » par l’institut Pasteur. Ceci explique probablement les bénéfices du traitement à tous les stades du covid.
Stade I : Prolifération virale
-> Effet antiviral dominant de l’ivermectine.
Stade II : Charge virale déclinante mais non nulle, montée de l’inflammation
–> Effet antiviral + anti-inflammatoire, sans trop perturber l’action du système immunitaire naturel.
Stade III : Charge virale nulle, inflammation galopante due à l’emballement de la réponse immunitaire
–> Effet anti-inflammatoire (ou immuno-régulateur) uniquement, sans doute utile, mais insuffisant (c’est pourquoi les corticoïdes sont prescrits à ce stade, ou dès le stade II par certains médecins).
L’inimitable discernement de l’ivermectine
Ce schéma antagoniste existe dans tous les domaines, et particulièrement dans la lutte contre le virus à ARN. Du fait que les coronavirus exploitent les ressources et processus vitaux de nos cellules pour proliférer, les antiviraux sont contraints d’agir eux-mêmes sur ces processus cellulaires afin de contrer le virus, avec un fort risque de se révéler toxiques, ou plus exactement cytotoxiques.
C’est une des raisons pour lesquelles il n’existe pas de pilule “miracle“. L’ivermectine tient son efficacité et sa sûreté (exceptionnelle au vu des rapports de pharmacovigilance sur 30 ans) de la multiplicité des mécanismes cellulaires sur lesquels elle agit, de manière modérée. Les médecins qui l’ont placée au centre de leur protocole, parmi le Zinc, vitamine C, « Vitamine D, quercétine, mélatonine, fluvoxamine, corticostéroïdes, curcumine (curcuma), Nigella sativa et thérapie antiandrogène… », insistent sur ce point : « Il est probable qu'aucun médicament unique ne sera efficace dans le traitement de cette maladie complexe et que plusieurs médicaments ayant des mécanismes d'action différents et utilisés dans des phases spécifiques de la maladie seront nécessaires ».
Ce remède « à large spectre » fascine également les cancérologues, puisqu’il participe à la régression de certaines tumeurs cancéreuses. Les auteurs de cette étude animale suggèrent que l’ivermectine pourrait « affecter préférentiellement in vivo la signalisation WNT liée à l’activation pathologique plutôt qu'à l’activation homéostatique ordinaire. La manière dont cela peut se produire n'est pas claire, bien que nous ayons précédemment suggéré un mécanisme possible pour l'ivermectine impliquant des protéines phosphatases ».
L’action différenciée de l’ivermectine sur les métabolismes pathologiques est donc une autre piste.
La systémique épigénétique et immunitaire reste très mal comprise par les scientifiques, et il en est de même, en toute logique, du mode opératoire de l’ivermectine. Elle est issue de millions d’années d’évolution en milieu bactériologique concurrentiel, c’est ce qui fait sa force et son mystère.
Bilan succinct des essais cliniques
Données brutes
Paxlovid :
- Une étude RCT. 1219 patients en suivi complet, répartis sur 4 continents, 45% sont au États-Unis.
- Résultat intermédiaire en traitement précoce : excellente protection contre les hospitalisations et les décès.
Ivermectine :
- 69 études. Près de 50 000 patients, plusieurs continents.
- 31 études RCT (Randomized Control Trial), 6858 patients.
Évaluation des résultats bruts :
- Protection en prophylaxie : Excellente.
- Protection en traitement précoce : Très bonne.
- Protection en traitement tardif : Correcte.
- Réduction de la charge virale : substantielle.
Qualité des résultats
Trois critères : 1. Honnêteté de mise en œuvre et de reporting 2. Maitrise des essais. 3 Représentativité et significativité / Recul.
Paxlovid :
- L’étude Pfizer n’est évidemment pas indépendante. Si le produit est efficace, pas besoin de bricoler. Mais le doute est de rigueur, notamment sur la toxicité.
- Essai en cours. Données partielles. Conditions RCT favorables à priori.
- Résultats annoncés comme statistiquement significatifs (p < 0,0001).
Ivermectine :
- Conflits d’intérêts peu probables sur un médicament ancien et bon marché. Études non financées par le privé.
- Avec peu de moyens, certaines études ont pu manquer de maitrise.
- Études relativement petites, mais nombreuses, et certaines atteignent le seuil statistiquement significatif. 31 RCT (notons que les études RCT ne sont pas un sine qua non, ni un gage de fiabilité, comme l’explique en détail ce billet).
Discussion :
Avec mille à deux mille participants, l’essai de Pfizer est de dimension moyenne, trop faible pour la couverture des effets indésirables. Avec un recrutement figé au 29 septembre 2021, le recul temporel est très faible. Nous n’avons aucun détail sur la composition de l’antiviral, qui semble avoir des propriétés mutagènes, et des données marketting publiées par communiqué Pfizer.
Les premiers essais ivermectine datent de 18 mois. Plus de recul, de variants couverts, plus de diversité de conditions (patient, suivi médical…), un médicament sûr et mature.
Les méta-études sont une brique incontournable de la « Médecine fondée sur la preuve » (EBM), pour peu qu’elles soient menées sérieusement. La plus rigoureuse, approfondie et transparente, est réalisée en avril 2021 par Andrew Bryant et Theresa Lawrie, avec critères prédéfinis selon les standards en vigueur. Le choix de méthodes éprouvées est expliqué et spécifié (outil de “risque de biais“ Cochrane, outil d’analyse statistique DerSimonian et Laird…). Les lacunes ou incohérences des rapports sont évaluées par contact direct avec les auteurs, et les fortes hétérogénéités sont identifiées et étudiées (pour exclusion éventuelle).
40% des essais ont été exclus, conservant 22 essais (2668 participants) couvrant la « comparaison entre les traitements à l'ivermectine et les traitements sans ivermectine ».
« Les résultats indiquent avec une certitude modérée que le traitement à l'ivermectine apporte un bénéfice significatif en termes de survie au COVID-19. Notre jugement sur la certitude des preuves a été consolidé par les résultats des analyses séquentielles des essais, qui montrent que le seuil critique de significativité a probablement déjà été atteint. Les preuves de faible certitude sur l'amélioration et la détérioration soutiennent également un bénéfice clinique probable de l'ivermectine ».
Le graphe suivant donne une idée de la méthode permettant d’évaluer le seuil critique et la cohérence des essais entre eux. En ordonnée, le Z-score représente la réduction du taux de mortalité. La courbe bleue se stabilise vers la droite (sens des cumuls de patients-essais) en une ligne horizontale, signe d’une bonne consistance et maturité statistique.
Par contraste, le jugement de l’OMS sur l’ivermectine, émis au même moment (fin mars), fait figure de discussion de comptoir : pas de protocole standard d’exclusion, études de prophylaxie ignorées, mélange des traitements précoces et tardifs, ce qui noie dans le brouillard l’efficacité précoce… douze entorses aux pratiques scientifiques sont listées ici en page 29.
Ils ne donnent même pas la liste des 16 études sélectionnées (un quart du total actuel), n’en citant qu’une moitié, relatives aux chances de survie : elles cumulent 915 patients, avec 22 morts à déplorer dans les groupes de contrôle, 9 en traitement ivermectine. L’OMS commente : « Il s'agit d'un nombre extrêmement faible d'événements sur lesquels on ne peut fonder des conclusions ».
Rappelons que dans le groupe placébo des essais ARNm de Pfizer à 2 mois, il y a zéro mort covid pour 22 000 personnes, 162 cas symptomatiques, et seulement 8 cas détectés chez les vaccinés. Très sensible aux erreurs ou aux fraudes, les résultats ne sont même pas statistiquement significatifs, puisque la « p-value » de l’efficacité absolue est largement supérieure à 0,05 (pour comprendre la p-value, cf Enzo Lolo).
Sur cette base, l’OMS a pu fonder des conclusions pour recommander l’injection d’un produit expérimental pour la planète entière. Figée dans la glace depuis 9 mois, la position de l’OMS est :
L'OMS conseille d'utiliser l'ivermectine uniquement pour traiter le COVID-19 dans le cadre d'essais cliniques.
Autant dire que les managers de l’OMS expédient leurs décisions avec un pistolet sur la tempe.
La « science » par l’absurde
Alors que les pieds nickelés de l’OMS piétinent allègrement la méthode scientifique, c’est au nom de la science que les autorités cantonnent de vastes pans de population au régime paracétamol.
Cependant, les hommes et femmes pratiquant l’art de la médecine hippocratique, qui ont suivi sur un temps long des centaines de patients infectés au SARS-COV-2, affiné leur savoir théorique et observationnel des affections, jaugé l’effet des soins apportés aux individus dont ils connaissent la condition physique et psychique, ces médecins ont une connaissance bien plus profonde que ce qu’en disent les rapports d’essais cliniques.
Ces essais ne remplaceront jamais l’intelligence sensible et abstraite, l’expérience de longue haleine d’un praticien qui, comme le docteur Paul Marik, a dépassé le stade du doute, et considère qu’il ne peut continuer à exercer son métier si son hôpital lui interdit de soigner le covid selon sa conscience, ses connaissances, la loi et l’éthique médicale qui l’obligent.
Proche de la retraite, directeur du département Pneumologie et Soins critiques au Sentara Norfolk Hospital, auteur de 450 publications médicales, un des premiers docteurs à avoir prescrit les corticoïdes et anticoagulants désormais officiellement admis pour les covid avancés, le Professeur s’y connait en infections respiratoires.
Lorsque le “Responsable Qualité et Sécurité“ de son hôpital lui interdit la prescription « pour prévention et traitement » de pas moins de six médicaments éprouvés, dont l’ivermectine, Paul Marik répond : « Je pense que c’est criminel. C’est immoral, et c’est illégal » ; il fait un pas de côté et intente un procès contre sa direction.
Cerise sur le gâteau, le lampiste finit par la vitamine C, qui « n’est pas approuvée pour la prévention ou le traitement du Covid-19 », comme s’il fallait certifier la moindre prévention connue depuis des lustres pour renforcer notre organisme. Devrons-nous attendre que la salade verte soit prouvée par 50 essais RCT comme facilitant le transit intestinal, pour que l’ANSM nous autorise à en croquer ? Avec ou sans vinaigrette, SVP… ?
Les langues se délient
Des milliers de médecins de tous pays ont signé la déclaration du « Sommet global sur le covid », affirmant haut et fort : « après 20 mois de recherche, des millions de patients traités, des centaines d'essais cliniques réalisés et des données scientifiques partagées, nous avons démontré et documenté notre succès à comprendre et combattre la maladie COVID-19…».
Avec des conclusions similaires, le Congrès international des “Médecins pour la vérité“ s’est tenu à Moscou le 12 décembre, sur le thème « Aspects cliniques et organisationnels du diagnostic, du traitement et de la prévention du COVID-19 » (le serveur n’est accessible que via le navigateur Tor) ; très actifs dans la réalisation d’essais médicaux, les médecins d’Amérique du Sud, argentins et mexicains notamment, mais aussi d’Iran, d’Égypte, d’Inde, ont grandement contribué à la diffusion des traitements précoces ; Haruo Ozaki, président de l’Association médicale de Tokyo, s’est prononcé publiquement en faveur de l’ivermectine, en se référant aux pays africains qui la distribuent contre les infections parasitaires.
En France, des médecins de campagne osent parler.
La docteure Véronique Orth Veyers a créé une cellule avec des collègues martiniquais, pour faire face à la « première vague de juillet-aout », avec ivermectine plus azithromycine et zinc, « aucun décès » parmi leurs patients. Le Dr Michel Vanoudenhoven fait de la « prévention naturelle », rappelant que « l’acteur principal est notre terrain biologique ».
Muriel Abiven, généraliste en Sud Finistère depuis 23 ans : « Le covid ressemblait beaucoup aux clusters d’hiver, qu’on soignait avec Zinc, vitamines C et azithromycine. Ça a bien marché… ».
Florence Caressa, docteure en pharmacie en préretraite, fait du soutien en région parisienne depuis le redémarrage de l’épidémie : « Je n’ai pas le droit prescrire, mais le droit de conseiller […]. Je les conseille en vitamines D, C, Zinc, N-acetylcysteïne [expectorant]. Je leur dis en urgence d’arrêter le doliprane car il fait chuter les défenses immunitaires […] ; de la glutamine s’ils sont couchés depuis longtemps, ça va regonfler leurs muscles, et surtout va donner de la nourriture à leurs globules blancs et doper l’immunité. Enfin, et c’est fondamental : je téléphone tous les jours à ces personnes jusqu’à guérison complète pour leur remonter le moral, savoir si elles vont mieux, ajuster les conseils. Le discours chez tous leurs médecins a été : prenez du doliprane et si ça ne va pas, appelez le SAMU. C’est à se taper la tête contre les murs !? ».
La Dr Nadine Schuster, qui travaille sur l’axe « psycho-neuro-immunologie », désigne le problème : « les gouvernements prescrivent à notre place ». Elle propose donc de « soigner nos gouvernants » en commençant par « un bilan de ce qu’est leur propre conscience ».
Si les gouvernants démantibulés n’avaient fait qu’une chose, faciliter le travail des médecins au lieu de les réprimer, le covid ne serait-il pas de l’histoire ancienne ?
Les médecins qui soignent contre vents et marées ont développé, jusqu’à la « 5ème vague », une expertise inédite. L’ivermectine est un élément récurrent dans leur palette de soins, il y en a d’autres, nous venons de le voir. Aucun n’exprime le besoin d’un élixir nouveau comme le Paxlovid, dont la toxicité ne sera connue que dans cinq à dix ans, comme toute drogue novatrice. Les antiviraux mal maitrisés sont à double tranchant ; le Remdesivir nous le rappelle.
Une petite phrase du communiqué de Pfizer rajoute une couche d’inquiétude :
« Dans les études précliniques, le PF-07321332 n'a pas démontré d'interactions mutagènes avec l'ADN ». Ah bon, il y a un risque que le Paxlovid modifie notre ADN ?
La question dernière est celle de la responsabilité et de l’acceptabilité. Il n’est pas possible, sauf à être dans un état d’hypnose profond, de ne pas avoir une petite alerte dans un coin de son cerveau, un reliquat de bon sens, qui tende à informer la conscience que tout ça ne tourne pas rond, ne serait-ce qu’une légère impression de distorsion entre la réalité et les sacrifices qui sont imposés à nous et nos enfants par-dessus tout, ou d’opposition radicale entre les promesses de pinocchio et l’incessant catastrophisme qui nous est donné en spectacle.
Le devoir de tout citoyen, qu’il soit médecin ou cheminot ou saltimbanque, est alors de travailler à s’informer, d’activer son esprit critique, de contrer les injonctions infantilisantes, de s’extraire de la mélasse épaisse de ce réifiant conformisme.
De se protéger des discours de croque-mitaines.
De cesser d’accepter que des gens meurent d’isolement, loin de leurs proches, non pas au nom d’un danger palpable, mais de chiffres abstraits. Nous ne récupérerons pas notre dignité à la quatrième ou onzième dose. Ce sera trop tard.
Le devoir de tout citoyen lucide est de faire cesser l’épuration d’employés et soignants dignes, qui ne font qu’exercer leurs droits les plus fondamentaux.
C’est à nous d’imposer, aux côté des médecins courageux, les meilleurs soins pour soi, pour tous et par tous, sans attente, sans barrière, sans risque inutile, un soin décent et bienveillant.
C’est alors que nous pourrons songer à « soigner nos gouvernants ».
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