FRANCE- "Les navigants libres" , contre les mesures sanitaires
De : https://www.francesoir.fr/societe-emploi/navigants-libres
Navigants libres : une nouvelle aile de la résistance contre les mesures sanitaires
Publié le 13/12/2021 à 20:27"Nous refusons le chantage, car nous sommes des Navigants libres."Site web des Navigants libres
Un collectif français de pilotes, hôtesses et stewards a récemment pris son envol pour rejoindre la lutte contre les mesures sanitaires. Ainsi, depuis les annonces d'Emmanuel Macron du 12 juillet dernier, les "Navigants libres" sont le pendant tricolore d'autres mouvements tels que celui des "Freedom Flyers" aux États-Unis, ou celui des dockers de Trieste en Italie.
« Le mirage du passe sanitaire »
S'ils ne sont pas encore soumis à la vaccination, la plupart de ces navigants sont contraints de faire valoir un passe sanitaire pour exercer leur métier. Passe sanitaire qu'ils estiment être un « mirage [...], promesse du retour rapide au 'monde d'avant' ». Comme beaucoup d'autres, leur discours ne s'articule pas tant autour de leur métier à proprement parler, mais autour de l'information libre et éclairée à laquelle ils considèrent avoir droit en qualité de citoyen ; c'est cela qui leur permettrait de "combattre toute forme de propagande", de « lutter contre l'ostracisme et le modèle de la 'pensée unique' qui sont l'apanage des sociétés en déclin ».
Selon eux, c'est une question de solidarité, de vérité et de courage, valeurs qu'ils mettent en avant sur leur site internet. Aussi faudrait-il, ensemble, avoir le courage de regarder la vérité en face. Vérité qu'ils écrivent sèchement :
Les États sont des monstres froids. Les multinationales sont encore pires, n'étant jamais l'émanation d'un peuple, avec ses familles et ses enfants. Les multinationales pharmaceutiques sont parmi les pires, ce que démontrent aisément les amendes et indemnisations qu'elles ont déboursées sans frémir.
Ignorer ce constat à huit ans est normal. Le refuser à l'âge adulte confine à l'irresponsabilité.
Nous admettons ces réalités désagréables. Nous en tenons compte au moment de rechercher les informations qui nous mèneront à la vérité.
Nous trouvons assez facilement les remèdes efficaces et interdits que prennent les hommes politiques, les documents compromettants et les restaurants clandestins, les contrats léonins et le prix payé avec nos impôts, les études bidonnées montées par une call-girl et publiées dans les plus prestigieuses revues, les conflits d'intérêts et les renvois d'ascenseur, et tant d'autres choses, toujours dérangeantes et parfois effrayantes.
C'est cela la vérité, et nous la regardons en face.
Et d'ajouter : "Nous tenons à la disposition des visiteurs les arguments détaillés, munis de nombreuses références, sources et liens, nous conduisant à ces affirmations fortes qui unissent notre collectif." Sur leur site, ils se sont attelés à la rédaction d'une synthèse sur la balance bénéfices/risques des vaccins, d'une explication limpide des différentes méthodes de test, ainsi que d'une réflexion sur les conséquences que peuvent engendrer les mesures sanitaires sur l'équipage et la sécurité des vols.
Faire décoller le mouvement en trois temps
Humanité, justice, syndicalisme. Dans un premier temps, le collectif vise le rassemblement de tous les navigants opposés aux mesures sanitaires, et partisan de la liberté de choix. Ensuite, c'est sur le plan juridique qu'ils prévoient de s'appuyer ; ils entendent notamment dénoncer la "liberté conditionnelle" qui est imposée, au travers de recours déposés devant le Conseil d'État. Pour cela, ils se sont alliés avec d'autres associations telles que "Association Victimes Covid-19 France" ou le "Cercle Droit et Liberté". C'est l'avocat Philippe Prigent qui les défend :
Ils faisaient partie des requérants au Conseil d'Etat, dont l'audience s'est tenue mercredi dernier.
Voir aussi : Référé au Conseil d'Etat contre le passe sanitaire : sortie d'audience
L'un d'eux avait bien voulu répondre à nos questions à son issue :
En parallèle, ils essaient aussi de se faire entendre des syndicats, espérant que ces derniers jouent leur rôle en défendant indistinctement tous les salariés.
Un vol vers l'avenir
Rappelant qu'ils sont des professionnels de la gestion du risque, et qu'en la matière, le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'a pas été envisagée correctement dans cette crise, les "Navigants libres" précisent néanmoins qu'ils ne s'inscrivent pas dans une opposition stérile et qu'ils cherchent une voie conciliatrice et constructive, dans laquelle les dogmes seraient laissés de côté pour faire place à un pragmatisme intelligent.
Eux qui se disent "symboles modernes de la liberté" en tant que navigants, se tournent volontiers vers l'avenir : "Nous avons le devoir de réfléchir avant de commettre l'irréversible, au risque de perdre l'essentiel, notre santé, notre emploi. Savoir douter, c'est ne négliger aucune option, permettre l'analyse avec le temps gagné, bénéficier du recul nécessaire." Comme d'autres, ils s'en remettent finalement au temps, assurant que "l'Histoire sera seule juge".
Voir aussi : le site des "Navigants libres"
Un collectif français de pilotes, hôtesses et stewards a récemment pris son envol pour rejoindre la lutte contre les mesures sanitaires. Ainsi, depuis les annonces d'Emmanuel Macron du 12 juillet dernier, les "Navigants libres" sont le pendant tricolore d'autres mouvements tels que celui des "Freedom Flyers" aux États-Unis, ou celui des dockers de Trieste en Italie.
« Le mirage du passe sanitaire »
S'ils ne sont pas encore soumis à la vaccination, la plupart de ces navigants sont contraints de faire valoir un passe sanitaire pour exercer leur métier. Passe sanitaire qu'ils estiment être un « mirage [...], promesse du retour rapide au 'monde d'avant' ». Comme beaucoup d'autres, leur discours ne s'articule pas tant autour de leur métier à proprement parler, mais autour de l'information libre et éclairée à laquelle ils considèrent avoir droit en qualité de citoyen ; c'est cela qui leur permettrait de "combattre toute forme de propagande", de « lutter contre l'ostracisme et le modèle de la 'pensée unique' qui sont l'apanage des sociétés en déclin ».
Selon eux, c'est une question de solidarité, de vérité et de courage, valeurs qu'ils mettent en avant sur leur site internet. Aussi faudrait-il, ensemble, avoir le courage de regarder la vérité en face. Vérité qu'ils écrivent sèchement :
Les États sont des monstres froids. Les multinationales sont encore pires, n'étant jamais l'émanation d'un peuple, avec ses familles et ses enfants. Les multinationales pharmaceutiques sont parmi les pires, ce que démontrent aisément les amendes et indemnisations qu'elles ont déboursées sans frémir.
Ignorer ce constat à huit ans est normal. Le refuser à l'âge adulte confine à l'irresponsabilité.
Nous admettons ces réalités désagréables. Nous en tenons compte au moment de rechercher les informations qui nous mèneront à la vérité.
Nous trouvons assez facilement les remèdes efficaces et interdits que prennent les hommes politiques, les documents compromettants et les restaurants clandestins, les contrats léonins et le prix payé avec nos impôts, les études bidonnées montées par une call-girl et publiées dans les plus prestigieuses revues, les conflits d'intérêts et les renvois d'ascenseur, et tant d'autres choses, toujours dérangeantes et parfois effrayantes.
C'est cela la vérité, et nous la regardons en face.
Et d'ajouter : "Nous tenons à la disposition des visiteurs les arguments détaillés, munis de nombreuses références, sources et liens, nous conduisant à ces affirmations fortes qui unissent notre collectif." Sur leur site, ils se sont attelés à la rédaction d'une synthèse sur la balance bénéfices/risques des vaccins, d'une explication limpide des différentes méthodes de test, ainsi que d'une réflexion sur les conséquences que peuvent engendrer les mesures sanitaires sur l'équipage et la sécurité des vols.
Faire décoller le mouvement en trois temps
Humanité, justice, syndicalisme. Dans un premier temps, le collectif vise le rassemblement de tous les navigants opposés aux mesures sanitaires, et partisan de la liberté de choix. Ensuite, c'est sur le plan juridique qu'ils prévoient de s'appuyer ; ils entendent notamment dénoncer la "liberté conditionnelle" qui est imposée, au travers de recours déposés devant le Conseil d'État. Pour cela, ils se sont alliés avec d'autres associations telles que "Association Victimes Covid-19 France" ou le "Cercle Droit et Liberté". C'est l'avocat Philippe Prigent qui les défend :
Ils faisaient partie des requérants au Conseil d'Etat, dont l'audience s'est tenue mercredi dernier.
Voir aussi : Référé au Conseil d'Etat contre le passe sanitaire : sortie d'audience
L'un d'eux avait bien voulu répondre à nos questions à son issue :
En parallèle, ils essaient aussi de se faire entendre des syndicats, espérant que ces derniers jouent leur rôle en défendant indistinctement tous les salariés.
Un vol vers l'avenir
Rappelant qu'ils sont des professionnels de la gestion du risque, et qu'en la matière, le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'a pas été envisagée correctement dans cette crise, les "Navigants libres" précisent néanmoins qu'ils ne s'inscrivent pas dans une opposition stérile et qu'ils cherchent une voie conciliatrice et constructive, dans laquelle les dogmes seraient laissés de côté pour faire place à un pragmatisme intelligent.
Eux qui se disent "symboles modernes de la liberté" en tant que navigants, se tournent volontiers vers l'avenir : "Nous avons le devoir de réfléchir avant de commettre l'irréversible, au risque de perdre l'essentiel, notre santé, notre emploi. Savoir douter, c'est ne négliger aucune option, permettre l'analyse avec le temps gagné, bénéficier du recul nécessaire." Comme d'autres, ils s'en remettent finalement au temps, assurant que "l'Histoire sera seule juge".
Voir aussi : le site des "Navigants libres"
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