Omicron - Le gouvernement français ne veut SURTOUT pas soigner . Seulement piquer

 De : https://theworldnews.net/fr-news/pourquoi-le-nantais-xenothera-a-un-traitement-efficace-contre-omicron-mais-ne-peut-pas-l-administrer

Via JEAN-YVES C.

Pourquoi le nantais Xenothera a un traitement « efficace » contre Omicron mais ne peut pas l’administrer


Le Télégramme : Alors que de nombreux traitements par anticorps sont devenus inefficaces contre le variant Omicron, comment expliquer que le vôtre reste performant ?

Odile Duvaux : Parce que notre XAV-19 est un traitement à base d’anticorps polyclonaux, et non monoclonaux. La grande différence, c’est qu’un anticorps monoclonal vise une partie très précise du virus, alors que l’anticorps polyclonal en vise plusieurs, par tous les côtés.

Le problème, c’est que lorsque vous avez de nouveaux variants, comme avec Omicron qui a énormément muté, qui transforme la seule partie du virus visée par l’anticorps monoclonal, alors ce dernier ne fonctionne plus. L’anticorps polyclonal, lui, va continuer à être efficace.

Les analyses que nous avons réalisées, ces dernières semaines, montrent que notre traitement reste 100 % efficace pour reconnaître le virus et bloquer l’interaction de la protéine virale avec le récepteur des cellules dans lesquelles il cherche à pénétrer.

Votre traitement est-il commercialisé en France ?

Nous avons fait, en septembre, une demande d’autorisation d’accès précoce sur le marché. Elle est toujours en cours d’examen auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et de la Haute autorité de santé (HAS).

Mais la décision tarde : on nous demande des données cliniques pour poursuivre la procédure. Or, ces données sont aux mains du CHU de Nantes. Il nous semblerait légitime que le ministère de la Santé puisse nous aider à obtenir ces données afin que nous les transmettions le plus rapidement possible à l’ANSM et la HAS.

Le gouvernement vous a-t-il contacté en ce sens ?

Non. Nous avons alerté, depuis plusieurs semaines, le ministère de la Santé et les conseillers santé du président de la République. Mais nous n’avons eu aucun retour, alors que l’État nous a beaucoup soutenus lorsqu’on leur a proposé de fabriquer un médicament. Je pense que cela doit être très embêtant pour eux de voir que les anticorps monoclonaux deviennent inefficaces, alors qu’ils ont très largement communiqué dessus.

Maintenant que nous savons que le XAV-19 a la capacité de bloquer Omicron, le ministère devrait nous entendre et voir ce que l’on peut faire pour faire avancer les choses. Bien sûr, je ne demande pas que le gouvernement fasse pression sur les institutions scientifiques indépendantes pour influencer la décision d’autorisation finale. Je demande juste que le ministère nous aide à récupérer les données cliniques, pour envoyer rapidement tous les résultats, afin que l’ANSM et la HAS puissent nous dire, si oui ou non, le XAV-19 peut être autorisé en France.

Pourquoi y a-t-il urgence, selon vous ?

Le variant Omicron se diffuse très rapidement. Et si j’ai bien compris, le nombre de malades porteurs d’Omicron va devenir de plus en plus conséquent [dans les hôpitaux, NDLR]. Or, pour ces patients, les traitements par anticorps actuellement sur le marché français ne sont plus efficaces contre ce variant !

Alors que nous avons le XAV-19, qui vise les patients hospitalisés, et dont les premières données cliniques que nous avons réalisées sur plusieurs centaines de patients nous démontrent, non seulement une présomption d’innocuité, mais aussi que XAV-19 ne produit pas d’effets secondaires importants. Par ailleurs, nous avons 25 000 doses du traitementqui attendent dans nos frigos en France et qui sont prêtes à l’emploi pour les patients qui en auront besoin.

Donc, si vous avez le « go », le déploiement pourrait aller très vite ?

Bien sûr. D’autant plus que je sais que l’ANSM et la HAS sont capables d’examiner des dossiers en un temps record. Et notre demande n’est pas nouvelle : elle a été déposée dès septembre. En communiquant les données manquantes dès aujourd’hui, obtenir une autorisation pour fin janvier, voire dès la mi-janvier, me paraît faisable. Mais cela ne dépend pas de nous.

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