La situation au Canada, exprimée par Pr Michel Chossudovsky
Actualisation Convoi de la Liberté 2022
Justin Trudeau a mené une opération policière illégale et criminelle dirigée par un chef de police intérimaire non approuvé contre le Convoi de la Liberté. Cette opération a débuté jeudi dernier, le 17 février.
Les mesures prises ont comporté des violences policières, des arrestations massives, le gel illégal de comptes bancaires et la confiscation des véhicules des camionneurs.
Trudeau avait invoqué l’application de la loi sur les urgences de 1988 quatre jours avant le vote à la Chambre des communes, le lundi soir.
Le mardi, le Sénat s’est réuni et le représentant du gouvernement lui a demandé de prendre une décision sans avoir accès aux soi-disant « informations secrètes », un rapport qui aurait confirmé que l’application de la loi sur les mesures d’urgence était nécessaire et justifiée.
Visiblement, il n’y avait absolument aucune preuve à l’appui d’une opération policière majeure contre le Convoi de la Liberté.
Trudeau est un menteur. Il a été informé mardi que le Sénat pourrait refuser d’approuver l’extension de la loi sur les urgences.
Mardi également, le premier ministre de l’Alberta a intenté une action en justice contre Trudeau :
M. Kenney a qualifié cette mesure – que M. Trudeau a jugé nécessaire pour faire face à l’état d’urgence provoqué par les manifestations et les blocages de convois – de « l’une des plus grandes erreurs de tout gouvernement canadien moderne« .
Erreur est un euphémisme poli.
Et le mercredi 23 février, Trudeau a fait marche arrière. Dix jours après l’invocation de cette loi, il a confirmé que l’application de la Loi sur les mesures d’urgence n’était plus nécessaire.
L’article ci-dessous concerne les accusations de Trudeau (sans la moindre preuve) selon lesquelles le Convoi de la Liberté est antisémite, alors que les preuves suggèrent amplement que Trudeau lui-même est antisémite.
Un groupe de 23 éminents médecins et scientifiques israéliens a écrit une lettre ouverte au premier ministre Justin Trudeau, le réprimandant pour avoir assimilé les manifestants du Convoi de la Liberté à des nazis.
« L’importante lutte contre l’antisémitisme ne devrait pas être militarisée et dirigée contre une manifestation civile légitime qui vise à restaurer les libertés fondamentales, dans ce qui était, il n’y a pas si longtemps, l’un des pays les plus libres du monde », a déclaré le groupe dans une lettre vendredi ».
Mais il y a autre chose que les médias n’ont pas reconnu. La vérité interdite est que Trudeau est connu pour avoir soutenu le parti néo-nazi Svoboda en Ukraine, qui a commis d’innombrables atrocités à l’encontre de la communauté juive de Kiev.
« Assimilation des manifestants à des nazis » lorsque notre Premier-Ministre Justin Trudeau a accueilli en 2016 Andriy Parubiy (à gauche de Trudeau), chef du parti Svoboda à la Chambre des communes. (détails dans l’article ci-dessous).
Tout cela est bien documenté. Il ne s’agit pas d’une blague.
Je demande à la communauté juive du Canada d’adopter une position ferme sur cette question.
Michel Chossudovsky
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Justin Trudeau ne cesse de faire référence aux croix gammées en laissant entendre que les organisateurs du Convoi de la Liberté ne sont pas seulement favorables aux symboles nazis mais sont antisémites.
Et le 16 février, il a dirigé ces accusations sauvages contre le Parti conservateur du Canada :
« Le Premier ministre Justin Trudeau a été mis en garde contre l’utilisation d’un langage « incendiaire » par le président de la Chambre des communes mercredi après avoir dit à la députée conservatrice Melissa Lantsman, qui est juive, que son parti se tient avec « les gens qui brandissent des croix gammées ».
Mme Lantsman, députée de Thornhill, au nord de Toronto, a déclaré à la Chambre que M. Trudeau « attise les flammes d’une urgence nationale injustifiée » et a demandé : « Quand le premier ministre a-t-il perdu le nord ? »
Il a répondu en disant : « Les membres du Parti conservateur peuvent se tenir aux côtés de ceux qui brandissent des croix gammées. Ils peuvent se tenir aux côtés de ceux qui brandissent le drapeau confédéré ». ( Globe and Mail )
En fait, Trudeau accuse les membres du Parti conservateur d’être des néo-nazis.
Vidéo (en anglais) : Justin Trudeau est-il antisémite ?
Vidéo (en anglais) : Trudeau a perdu le contrôle de la situation
Le 2 février, le premier ministre Justin, dans un « twit » plutôt inhabituel et RIDICULE, a fait la déclaration suivante (prétendument adoptée par un vote unanime de la Chambre des communes). VRAIMENT ?
Aujourd’hui, à la Chambre, les députés ont unanimement condamné l’antisémitisme, l’islamophobie, le racisme anti-Noir, l’homophobie et la transphobie dont nous avons été témoins à Ottawa au cours des derniers jours. Ensemble, continuons à travailler pour rendre le Canada plus inclusif.
La vidéo suivante réfute les accusations de M. Trudeau.
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« Une démocratie aux caractéristiques néo-nazies » ?
Au moment d’écrire ces lignes, l’application d’une urgence nationale dirigée contre le Convoi de la Liberté 2022 est débattue à la Chambre des communes. Selon M. Trudeau, la portée de l’urgence est « raisonnable », les mesures n’empiètent pas sur la Charte des droits et libertés du Canada, affirme M. Trudeau.
La Chambre des communes est divisée. Le NPD a fait savoir qu’il se rangeait du côté du gouvernement libéral minoritaire.
Pendant ce temps, le premier ministre Trudeau envisage une initiative policière majeure contre le convoi de la liberté, impliquant une opération des forces spéciales de haute technologie de style nazi.
Cette décision ne devrait pas être une surprise. Le premier ministre Trudeau et la vice-première ministre Chrystia Freeland (dans le cadre de la politique étrangère du Canada) ont tous deux soutenu « officieusement » la politique néonazie en Ukraine.
Le gouvernement Trudeau fournit-il des armes et un entraînement au bataillon néonazi Azov ?
La politique néonazie en Ukraine n’est pas un « mouvement marginal », elle est intégrée à l’appareil militaire et de sécurité nationale, soutenu par les États-Unis et le Canada.
Selon le Ottawa Citizen (9 novembre 2021)
« Les fonctionnaires canadiens qui ont rencontré les membres d’un bataillon ukrainien lié aux néo-nazisn’ont pas dénoncé l’unité, mais étaient plutôt inquiets que les médias exposent les détails de la rencontre, selon des documents récemment publiés.
Les Canadiens ont rencontré les dirigeants du bataillon Azov et ont été informés par eux en juin 2018. Les officiers et les diplomates ne se sont pas opposés à la réunion et se sont plutôt laissés photographier avec les responsables du bataillon, malgré les avertissements précédents selon lesquels l’unité se voyait comme pro-nazie. Le bataillon Azov a ensuite utilisé ces photos pour sa propagande en ligne, soulignant que la délégation canadienne avait exprimé « l’espoir de poursuivre une coopération fructueuse.«
Le bataillon Azov, qui fait partie de la Garde nationale ukrainienne sous la direction du ministère de l’Intérieur, est financé par les contribuables canadiens.
L’accord de coopération entre le Canada et l’Ukraine en matière de formation militaire a suscité l’inquiétude de la communauté juive. Les Amis du Centre Simon Wiesenthal (FSWC) « ont demandé une enquête au ministère de la Défense nationale du Canada :
« Nous exhortons au ministère de la Défense nationale de lancer immédiatement une enquête sur les preuves qui ont été révélées par l’étude de l’Université George Washington et de développer de nouvelles politiques et procédures pour s’assurer que tous les stagiaires étrangers reçoivent un certain type de vérification des antécédents afin d’éliminer la possibilité d’une affiliation néo-nazie ou autre extrémisme avant de recevoir une formation des forces canadiennes. » (cité dans le Jerusalem Post, c’est nous qui soulignons)
Voir le drapeau de l’OTAN (à gauche), l’insigne nazi du bataillon d’Azov et la croix gammée.
Milice néo-nazie d’Ukraine
Qui brandit des croix gammées ?
Trudeau accuse le Parti conservateur de soutenir « les gens qui agitent des croix gammées ».
Cela ne décrit-il pas la relation de Trudeau avec le chef du parti néo-nazi Svoboda Andrey Korubiy ?
Le chef du parti néo-nazi Svoboda Andrey Korubiy est un « ami politique » de notre premier ministre.
Andriy Parubiy cofondateur du parti néo-nazi Social-National d’Ukraine (rebaptisé par la suite Svoboda) a été invité par Trudeau à Ottawa en 2016.
Andriy Parubiy Andriy Parubiy estime qu’il était nécessaire « d’introduire la démocratie directe en Ukraine, avec Hitler comme porte-flambeau. »
Justin Trudeau invite Andriy Parubiy à Ottawa.
Le vice-président du Parlement ukrainien, Andriy Parubiy, s’est rendu à Ottawa en février 2016 et a rencontré le premier ministre. Lors de cette réunion (de gauche à droite), l’ambassadeur d’Ukraine au Canada Andriy Shevchenko, le vice-président de la Verkhovna Rada Andriy Parubiy, le premier ministre Justin Trudeau et le député Borys Wrzesnewskyj.
Andriy Parubiy est un partisan du leader nazi de la Seconde Guerre mondiale, Stepan Bandera.
Antisémitisme
Alors que Trudeau accuse le Convoi de la Liberté d’antisémitisme (sans la moindre preuve), il apporte son soutien à la Garde nationale ukrainienne qui est intégrée par des éléments néo-nazis.
Entre-temps (le 13 février), Trudeau a confirmé que le Canada allait « envoyer à l’Ukraine des équipements létaux et des munitions d’une valeur de 7,8 millions de dollars ».
Le parti néonazi Svoboda d’Andrey Parubiy mène la campagne contre la communauté juive de Kiev. Juden Raus ! (Les Juifs dehors !) est leur devise.
La communauté juive d’Ukraine
Oleksandr Feldman, président du Comité juif ukrainien, a accusé le parti Svoboda de « tenir un discours de haine antisémite ». Selon le Times of Israel : (rapport de janvier 2017)
Des nationalistes ukrainiens [partisans de Parubiy] à Kiev ont scandé « Juifs dehors » en allemand lors d’une marche du Nouvel An célébrant l’anniversaire d’un collaborateur nazi dont les troupes ont tué des milliers de Juifs.
Des milliers de personnes ont participé à la manifestation organisée dans le centre de la capitale ukrainienne en l’honneur de Stepan Bandera, l’un des leaders du mouvement nationaliste ukrainien des années 1930 et 1940. Ils ont brandi son portrait tandis qu’une personne non identifiée criait le slogan antisémite dans un haut-parleur, incitant de nombreux participants à le répéter, selon une vidéo publiée par l’Agence fédérale de presse.
Le mouvement de Bandera comprenait une armée d’insurgés qui a combattu aux côtés des soldats nazis pendant une partie de la Seconde Guerre mondiale. Les partisans de Bandera affirment qu’ils se sont rangés du côté des nazis contre l’armée soviétique, croyant qu’Adolf Hitler accorderait l’indépendance à l’Ukraine.
En 2018, Parubiy a été accusé par les médias britanniques de faire l’éloge d’Adolph Hitler.
Andrey Parubiy a également été reçu par le Congrès américain.
Est-il inquiétant que les forces canadiennes dépêchées par notre gouvernement forment des forces paramilitaires nazies en Ukraine ?
Il existe de nombreuses preuves du soutien canadien et américain aux néonazis en Ukraine, qui remontent à l’Euromaïdan de 2014, (Vidéo en anglais)
Article original en anglais :
Traduit par Mondialisation.ca
Photo en vedette : Camions du Convoi de la Liberté. Photo par Micheline Ladouceur.
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