SELON UN GÉNÉRAL RUSSE : UNE NOUVELLE PANDÉMIE SERAIT EN PRÉPARATION
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De : https://geopolitique-profonde.com/articles/general-russe-nouvelle-pandemie
- Publié le 24 août 2023
Quelques éléments de compréhension
Le chef des forces russes de protection nucléaire, biologique et chimique (NBC) a publié mi-août une déclaration suggérant que des agents malveillants des États-Unis ont mis au point et déployé le COVID-19 à des « fins offensives » et pourraient être en train de préparer une nouvelle pandémie.
Le gouvernement américain affirme officiellement que ses scientifiques étudient les agents pathogènes dans des laboratoires biologiques du monde entier afin de mettre au point des mesures préventives contre les virus potentiels, mais Moscou n’est pas de cet avis.
Le lieutenant-général Igor Kirillov a déclaré que les États-Unis pourraient avoir joué un rôle dans l’introduction de l’agent pathogène COVID-19 dans le monde et qu’ils pourraient s’efforcer de créer une nouvelle crise biologique.
M. Kirillov a averti :
« Nous n’excluons pas que les États-Unis utilisent des technologies dites défensives à des fins offensives, ainsi que pour la gouvernance mondiale en créant des situations de crise de nature biologique. »
Selon le média d’État russe RT, Moscou pense qu’il y a eu collusion entre Big Pharma et USAID par l’intermédiaire d’EcoHealth Alliance, une organisation non gouvernementale basée aux États-Unis et dirigée par Peter Daszak, pour développer de nouvelles souches de coronavirus.
M. Kirillov a déclaré :
« L’organisation intermédiaire EcoHealth Alliance a joué un rôle clé dans la mise en œuvre de projets visant à étudier ce pathogène. Depuis 2015, les chercheurs de l’organisation ont participé à l’étude d’une population diversifiée de chauves-souris, à la recherche de nouvelles souches de coronavirus et de mécanismes de transmission de l’animal à l’homme. Plus de 2 500 chauves-souris ont été étudiées. »
Le général a évoqué le fait troublant que l’Organisation mondiale de la santé, la Fondation Gates et l’Université Johns Hopkins ont organisé les exercices à New York le 18 octobre 2019 (Event 201), deux mois seulement avant que les premiers cas de COVID-19 ne soient officiellement signalés en Chine.
L’objectif ostensif de l’exercice était de pratiquer les mesures qui seraient prises lors d’une épidémie de coronavirus, mais de nombreuses personnes pensent qu’il s’agissait d’un « entraînement » pour la pandémie.
M. Kirillov a déclaré :
« Le fait que la pandémie se soit déroulée exactement selon ce scénario, ainsi que la mise en œuvre des projets d’EcoHealth Alliance, soulèvent des questions quant à savoir si le COVID-19 était en fait une maladie intentionnellement créée par l’homme et si les États-Unis ont pu jouer un rôle dans cet incident. »
M. Kirillov s’est également dit très préoccupé par le fait que le nouveau Bureau de la préparation et de la réponse aux pandémies du régime Biden n’a rien à voir avec la réalité.
M. Kirillov a déclaré :
« L’étape suivante des États-Unis, visant à faire avancer leurs plans stratégiques pour établir un contrôle mondial de la situation biologique, a été la création de l’Office of Pandemic Preparedness and Response Policy (Bureau de la préparation à la pandémie et de la politique de réponse). Cette nouvelle agence devrait être chargée de tracer la voie et de coordonner les actions visant à lutter contre les défis biologiques connus et inconnus, y compris les agents pathogènes susceptibles de déclencher une nouvelle urgence mondiale. »
Le régime Biden annonce avoir créé le mois dernier le Bureau de la politique de préparation et d’intervention en cas de pandémie (OPPR), déclarant :
« Qu’il coordonnera la réponse nationale de l’administration aux menaces pour la santé publique qui ont un potentiel pandémique, ou qui peuvent causer des perturbations importantes, et renforcera la préparation nationale en cas de pandémie. »
Cela inclut les travaux en cours pour faire face aux épidémies et menaces potentielles de santé publique liées au COVID-19, au Mpox, à la polio, à la grippe aviaire et humaine, et au VRS.
Biden a choisi le Major Général (à la retraite) Paul Friedrichs pour occuper le poste de Directeur de l’OPPR et Conseiller Principal en Préparation et Réponse aux Pandémies.
La Maison Blanche a déclaré :
« L’expérience inégalée de Friedrichs fait de lui la personne idéale pour diriger ce bureau. »
Il occupe actuellement le poste d’Assistant Spécial du Président et Directeur Principal de la Sécurité Sanitaire Mondiale et de la Défense Biologique au sein du Conseil de Sécurité Nationale (NSC). Le Maj. Gén. (à la retraite) Friedrichs a précédemment été Chirurgien de l’État-Major Interarmées au Pentagone, où il a coordonné tous les aspects liés aux services de santé, fourni des conseils médicaux au Président du Comité des Chefs d’État-Major Interarmées et servi de conseiller médical à la Task Force Covid-19 du Département de la Défense (DoD).
Kirillov a commenté des documents choquants récemment découverts par les forces spéciales russes qui révèlent présumément les activités de recherche en armes biologiques de l’armée américaine en Ukraine. Et d’ajouter :
« Le U.S. Army Medical Research Institute for Infectious Diseases a été impliqué dans les programmes médicaux américains en Ukraine. »
« Les représentants du projet ont activement dirigé les projets codés UP-1 et UP-8. Dans le cadre de ces projets, la possibilité d’utiliser les arthropodes pour propager la rickettsie, le virus de l’encéphalite à tiques, ainsi que les agents causals de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo et également le hantavirus a été étudiée. »
RT a rapporté :
« Le ministre russe de la Défense estime que Washington se prépare à établir un contrôle biologique en utilisant des technologies défensives à des fins offensives pour créer des conditions et des situations de crise biologique. »
M. Kirillov a déclaré lors d’un point de presse :
« La liste des maladies qui ont attiré l’attention des spécialistes américains comprend l’anthrax, la tularémie et divers coronavirus. »
« Certains de ces agents pathogènes sont répertoriés par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) comme des menaces « hautement prioritaires » pouvant être utilisées comme « agents de bioterrorisme ». »
Le général a affirmé :
« Il y a une tendance claire : les agents pathogènes qui relèvent de la zone d’intérêt du Pentagone, tels que le Covid-19, la grippe aviaire, la peste porcine africaine, deviennent par la suite une pandémie, et les sociétés pharmaceutiques américaines en sont les bénéficiaires. »
Le média russe rapporte que l’ancien directeur du NIAID, Anthony Fauci, suscite une inquiétude accrue en Russie, notamment après que le candidat démocrate à la présidence Robert Kennedy Jr. ait déclaré à Tucker Carlson dans une récente interview que M. Fauci avait transféré ses expériences risquées à l’étranger, dans des endroits comme Wuhan, en Chine, et en Ukraine, afin d’échapper à un moratoire de 2014 sur la recherche sur les gains de fonction aux États-Unis.
En octobre dernier, Moscou a demandé aux Nations Unies une enquête internationale sur les laboratoires biologiques internationaux des États-Unis, mais sa demande a été rejetée par le Conseil de sécurité des Nations Unies, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ayant voté contre.
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