Une organisation israélienne accuse le Canada d' avoir entraîné des néonazis de l'armée ukrainienne
Une organisation israélienne accuse le Canada d' avoir entraîné des troupes néonazies de l'armée ukrainienne
Lundi 16 mai 2022 par : JD Heyes
Le chef d'une organisation israélienne de premier plan a accusé le gouvernement canadien d'être complice de la formation de soldats ukrainiens ayant des liens étroits avec le néonazisme.
Efraim Zuroff, le directeur du Centre Simon Wiesenthal en Israël, accuse les troupes canadiennes d' avoir formé des néonazis ukrainiens. Ottawa nie toute culpabilité prétextant que les forces canadiennes n'ont pas fait de vérification avant d'assurer cette la formation - ce qui est bizarre puisque tous Les gouvernements occidentaux savent depuis des années que les troupes ukrainiennes comme le bataillon Azov ont des liens de longue date avec les néonazis.
« Le gouvernement canadien n'y a pas prêté assez attention », a déclaré Zuroff au Citizen d'Ottawa la semaine dernière, selon le site B92.net .
« Le gouvernement du Canada n'a pas fait preuve de diligence raisonnable », a ajouté Zuroff. « La Défense du Canada a l'obligation de savoir exactement qui ils forment.
Il a poursuivi en insistant sur le fait qu'il incombe au ministère canadien de la Défense de savoir exactement à quels soldats il donne une formation.
"Il ne fait aucun doute qu'il y a des néo-nazis en Ukraine sous diverses formes, que ce soit dans le régiment Azov ou dans d'autres organisations", a-t-il déclaré.
B92.net ajoute :
Ses commentaires faisaient suite à un reportage de Radio Canada lundi selon lequel en novembre 2020, des soldats canadiens ont été photographiés en train d'entraîner des membres du régiment Azov, avec au moins un soldat portant les marques d'identification de la division SS «Galicia», une unité ukrainienne qui a combattu aux côtés des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'armée canadienne a reconnu l'authenticité des photographies, selon le Ottawa Citizen. Cependant, les Forces canadiennes (FAC) ont nié être tenues à des vérifications sur les soldats qu'elles entraînent.
L'Ukraine est responsable du contrôle de son personnel, a déclaré le capitaine Veronik Saburin au journal.
Il a ajouté que tous les militaires canadiens impliqués dans l'entraînement des forces ukrainiennes ont appris à reconnaître les insignes "associés à l'extrême droite" et quand ils soupçonnent des troupes ukrainiennes d'avoir des "opinions racistes", ces troupes doivent être retirées de l'entraînement. .
Mais, "il n'y a pas de charge de la preuve sur la CAF pour le démontrer au-delà de tout doute raisonnable", a ajouté Saburin.
Le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau a ouvertement soutenu l'Ukraine – comme les États-Unis et la plupart des pays occidentaux – depuis que la Russie a envahi le pays le 24 février. Le président russe Vladimir Poutine a affirmé que l'opération visait à « démilitariser et dénazifier » le gouvernement ukrainien à Kiev.
Depuis que les pays occidentaux ont commencé à soutenir l'Ukraine, cependant, les rapports antérieurs des médias occidentaux sur les formations ukrainiennes affiliées aux nazis telles que le bataillon Azov ont été enterrés ou ignorés ; maintenant, tout nouveau rapport mettant en évidence ces unités nazies est rejeté comme de la "désinformation russe" ou de la propagande.
« C'est loin d'être de la propagande russe », a déclaré Zuroff au Citizen d'Ottawa. « Ces gens sont des néo-nazis. Il y a un élément d'ultra-droite en Ukraine, et il est absurde de l'ignorer.
Selon le média, la Force opérationnelle interarmées du Canada en Ukraine a tenu une réunion d'information en 2017 qui a reconnu que « plusieurs membres d'Azov s'étaient dits nazis ».
B92.net ajoute : « Le Canada a dépensé près d'un milliard de dollars (794 millions de dollars) pour entraîner les troupes ukrainiennes depuis le coup d'État de 2014, lorsque des nationalistes soutenus par l'Occident ont renversé le gouvernement démocratiquement élu du pays. Les néo-nazis ont été l'outil de l'opération de changement de régime, et le bataillon Azov a ensuite été utilisé pour réprimer la dissidence.
Pour ce qui concerne les envahisseurs, certains analystes notent maintenant que l'Occident a essentiellement ignoré un discours prononcé par Poutine à Munich , en Allemagne, en 2007, dans lequel il mettait l'Occident en garde contre un nouvel empiètement de l'OTAN dans la sphère d'influence historique de la Russie - ce que l'Occident dirigé par les États-Unis a ignoré.
« Lors de la conférence de Munich sur la sécurité, Poutine s'était lancé dans une déclaration énergique contre les États-Unis qui se veulent « seul pôle de pouvoir » et avait pris position contre l'élargissement de l'OTAN. L'intensité des attaques de Poutine, avaient été un choc pour tous mais les mises en garde n'avaient pas été prises en compte . C'était une erreur » , a noté le chroniqueur Harlan Ullman dans une analyse pour The Hill.
Les sources comprennent :
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