Canada - le pré-crime de propos haineux - Késako ?

 De : https://www.naturalnews.com/2022-03-11-canada-bill-hate-speech-reported-before-happening.html

LE PRÉ-CRIME EST ICI : Le projet de loi canadien criminalise le simple fait de PENSER à publier des propos haineux

Un nouveau projet de loi récemment présenté au Parlement canadien permettrait aux gens de signaler en ligne les soi-disant «discours de haine» avant même qu'ils ne se produisent .

Le projet de loi sur les « discours haineux », le projet de loi C-36, permet aux Canadiens de poursuivre une autre personne en justice s'ils pensent qu'ils pourraient publier quelque chose de haineux en ligne .

Selon le projet de loi, les Canadiens seront encouragés à signaler toute personne aux autorités. Ceux qui ont fait l'objet de signalements seront alors traduits en justice et potentiellement pénalisés avant même de publier un soi-disant «discours de haine» en ligne s'il existe suffisamment de preuves suggérant qu'ils ont des motifs haineux.

« Une personne peut, avec le consentement du procureur général, déposer une dénonciation devant un juge de la cour provinciale si elle a des motifs raisonnables de craindre qu'une autre personne commette a) une infraction en vertu de l'article 318 [poussant ou préconisant le génocide] ou du paragraphe 318 [ incitant ou faisant la promotion de la haine] », lit-on dans le projet de loi. (Connexe : Le Canada est-il en train de devenir le Cuba de l'Amérique du Nord ? )

"C'est exact. Une personne peut avoir des ennuis pour quelque chose qu'elle est soupçonnée d'avoir l'intention de publier… en ligne », a écrit David Fiorazo pour  Harbingers Daily.

Le projet de loi modifie le Code criminel du Canada afin de créer un engagement pour les personnes accusées de propagande haineuse ou de crimes haineux. Il modifie également le code pour définir la «haine» aux fins des deux accusations potentielles susmentionnées contre des personnes.

De plus, le projet de loi modifie la Loi canadienne sur les droits de la personne, adoptée en 1977 et modifiée pour la dernière fois en 2017, afin de codifier dans la loi que la communication de propos haineux en ligne est une « pratique discriminatoire ». Dans ce cas, le discours de haine est défini comme tout discours censé « susceptible de fomenter la haine ou la diffamation d'un individu ou d'un groupe d'individus sur la base d'un motif de discrimination interdit ».

Le projet de loi charge la Commission canadienne des droits de la personne de traiter les plaintes de discours haineux ou d'intention de communiquer des discours haineux en ligne et autorise le Tribunal canadien des droits de la personne à statuer sur ces plaintes.

Le Parlement canadien veut adopter des lois qui empêchent la dissidence

Le dépôt du projet de loi C-36 n'est que la première salve d'une série de nouveaux projets de loi visant à restreindre l'expression de la dissidence en ligne et en public.

Le projet de loi C-36, qui a été proposé pour la première fois fin juin 2021, est mort au Parlement lors du déclenchement des élections de septembre. Il a été réintroduit cette année en réponse au mandat anti-Wuhan coronavirus (COVID-19) Freedom Convoys. S'il est adopté, les sanctions pour violation du projet de loi C-36 comprennent jusqu'à quatre ans de prison.

Un autre projet de loi visant à réduire la dissidence, le projet de loi C-229, a récemment été déposé par le député de gauche du Nouveau Parti démocratique (NPD), Peter Julian. Comme C-36, C-229 modifie le Code criminel pour interdire explicitement les « symboles de haine ».

Julian et l'ensemble du NPD affirment que le projet de loi C-229 ne serait utilisé que pour cibler des symboles comme l'insigne du Ku Klux Klan et la croix gammée. Mais ils ont également exprimé leur intention d'interdire l'utilisation du drapeau confédéré. Cela signale la volonté du NPD d'interdire tout symbole de  la dissidence dont il veut se débarrasser.

Si elle est adoptée, la peine pour avoir arboré le drapeau confédéré ou tout autre symbole que le gouvernement désigne comme haineux comprend une peine de prison pouvant aller jusqu'à deux ans.

Heureusement, l'avenir de ces projets de loi reste incertain. Les analystes politiques ont noté que C-36 avait été fortement critiqué lors de sa première présentation au parlement l'année dernière en raison de la difficulté à l' appliquer et des atteintes à la liberté d'expression.

Lulu Cheng Meservy, vice-présidente des communications de la plateforme de blogs en ligne Substack, a également souligné qu'il y avait plusieurs "aspects alarmants" à C-36.

Il s'agit notamment de la définition floue  du projet de loi définissant un  discours est considéré comme «haineux», et le fait qu'il encourage les citoyens à agir essentiellement comme mouchards pour le gouvernement.

Enfin, le fait qu'il veuille créer un précédent en droit pour punir des gens pour quelque chose qu'ils n'ont pas encore fait est une grave source de préoccupation.

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Les démocrates exigent maintenant que tous les "discours de haine" soient interdits sur Internet… mais ILS doivent définir le discours de haine, bien sûr .

Regardez cette vidéo alors que Brian Young de « High Impact Flix » parle de la façon dont le gouvernement canadien poursuit sa campagne contre les dissidents .

Cette vidéo provient de la  chaîne High Impact Flix and More sur  Brighteon.com .

Trouvez plus d'histoires comme celle-ci sur ThoughtCrimes.news .

Les sources comprennent :

HarbingersDaily.com

ReclaimTheNet.org

Jurist.org

Brighteon.com


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