Christian Perronne, le marqueur incontournable de la répression macronienne
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Aujourd'hui, j'ai participé au mouvement de soutien à Christian Perronne, le professeur des universités et praticien hospitalier poursuivi (et auditionné aujourd'hui) par le Conseil de l'Ordre pour n'avoir pas obéi aux ukazes du grand manitou Olivier Véran, et par-delà Véran, aux ukazes d'Emmanuel Macron lui-même, le pion docile du World Economic Forum. L'adhésion populaire à sa cause m'a touché. Vous trouverez ici mon point de vue sur toute cette affaire.
J’ai rencontré plusieurs fois Christian Perronne. Je ne sais pas combien de fois, mais je l’ai toujours rencontré de la même façon : comme si j’étais un chat qui regarde un animal dans un jardin. J’aime bien observer les gens pour lire leur visage, leurs traits, leurs expressions.
Quelque chose m’a toujours frappé chez lui, avec mes yeux de chat : Christian Perronne n’a pas ce regard torve, ces traits avaricieux que l’on croise si souvent dans la médiocre bourgeoisie parisienne, celle des managers issus des grandes écoles comme Emmanuel Macron, où l’Europe et le mondialisme sont des religions fanatiques qui autorisent à ridiculiser tout le monde, à mépriser l’essentiel de la planète, et à ne jamais écouter personne, en se dispensant allègrement du minimum culturel grâce auquel on peut s’imaginer être meilleur que les autres. On ne le dira jamais assez : le macronien moyen est, comme son maître, un médiocre qui se croit très bon grâce aux artifices d’une société où les dés sont pipés. C’est un faux-monnayeur qui méprise des gens mieux que lui, dont le seul défaut est d’être moins corrompus que lui.
Christian Perronne appartient à une autre sphère. Souvent, je l’ai regardé, avec ses traits gentils, son regard si souvent absent, ses pupilles vives, vivaces, actives, qui témoignent d’un esprit ailleurs, et je me suis demandé pourquoi il était venu se perdre dans des combats ordinaires pour lesquels il n’était pas taillé. Et toujours je me suis dit : “Ils finiront par le bouffer”.
Ainsi est la résistance aujourd’hui.
Par exemple, quand je serre la main de Florian Philippot, je me dis que ce gars-là était né pour être dans l’arène, comme plusieurs autres, et que son biotope naturel est celui du combat politique. Perronne, c’est le contraire : ce mec-là est un intellectuel, un pur, un fidèle. Son monde est celui des idées, pas de la fange politique.
Qu’est-il venu faire dans cette galère ?
Je le subodore : il croit, tout simplement, à son combat. Et, dans cette affaire sordide où s’entremêlent les intérêts de Big Pharma et les calculs compliqués d’Emmanuel Macron, il vient armé de ce que j’ai toujours ressenti comme un regard d’enfant à la recherche d’une vérité inaccessible.
Et Perronne cherche et croit. J’ai toujours été étonné par son adhésion à des idées démocratiques grâce auxquelles la médecine soignerait et le monde deviendrait meilleur. Pour être franc, Perronne ne m’a jamais paru capable de malice : il fait partie de cette espèce étrange d’humains qui n’imaginent pas que l’on puisse dissimuler des calculs. Il dit ce qu’il pense, et il a la conviction que ce qu’il pense doit être appliqué pour soigner.
Dans le monde tordu du COVID, Perronne est forcément un dissident. Il croit que l’on peut soigner sans vacciner. Il croit que la bureaucratie passe après l’intelligence. Il croit que l’intérêt général précède les turpitudes politiques. Il est d’un autre temps, au fond, une sorte d’OVNI qui ne pouvait subir que la persécution du système.
Maintenant que la médecine est devenue une affaire administrative, c’est-à-dire toute en obéissance, en docilité, en bêtise aveugle, il est évident que Perronne n’y a plus sa place. Il appartient à cette génération qui avait l’esprit critique et croyait à la pensée.
Comment la macronie va-t-elle l’avaler ?
C’est la question fondamentale.
Ou bien Macron entend qu’il faut limiter les dégâts de la répression et qu’il ne peut en arriver à maltraiter des universitaires sincères dans leur démarche de recherche, mais à l’orthogonale avec les délires de Pfizer, et il saura recommander au Conseil de l’Ordre, créé par Vichy, un peu de mesure pour ne pas mettre le feu aux poudres. C’est la mesure la plus intelligente, la plus responsable, qui conduira à une sanction symbolique, voire à une relaxe de Christian Perronne.
Soit Macron est désormais parti dans une autre dimension, celle de la répression sans mesure, celle du clivage délibéré, celle de la guerre contre une partie de l’opinion, et il laissera (voire demandera de) punir des universitaires, des chercheurs, des intellectuels, simplement parce qu’ils n’ont pas été d’accord avec l’ordre jupitérien. Et Perronne écopera d’une lourde sanction.
La question est intéressante. Elle interroge la folie répressive de l’équipe présidentielle qui a concentré tous les pouvoirs.
Dans tous les cas, nous mesurons notre fragilité, notre exposition au risque d’un système hyper-centralisé et devenu fou. Dans tous les cas, nous devons entamer un combat pour récupérer nos libertés, pour reprendre le contrôle de nos vies.
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