De: https://www.naturalnews.com/2022-04-24-pandemic-climate-war-contribute-to-food-shortages.html

Chamboulement complet : la pandémie, le climat et la guerre contribuent tous aux pénuries alimentaires dans le monde

dimanche 24 avril 2022 par : Mary Villareal

Jamais auparavant dans l'histoire moderne la crise alimentaire n'a été aussi grave, au point d'être influencée et exacerbée par autant de problèmes majeurs à la fois. Nous sommes dans une «tempête parfaite» et les choses ne feront qu'empirer au fil des mois.

Premièrement, la crise mondiale des engrais entraînera une perte de production dans le monde entier, affectant environ 500 millions de personnes. Les prix des cultures de l'Inde au Vietnam en passant par les Philippines ont doublé ou triplé au cours de la seule année écoulée, et avec les pénuries d'engrais à la suite du conflit russo-ukrainien, les rendements des cultures devraient encore chuter de 10 % au cours de la prochaine saison, ce qui se traduit par une perte de 36 millions de tonnes de riz. (Connexe : Crise alimentaire imminente : La guerre en Ukraine menace l'approvisionnement alimentaire mondial, un demi-milliard de personnes menacées de faim .)

Le blé aura également les mêmes problèmes. Un expert en matières premières agricoles a averti que la guerre en Ukraine à elle seule pourrait entraîner une perte de production d'environ 19 à 34 millions de tonnes pour l'exportation.

L'Ukraine et la Russie sont responsables d'environ 30 % des exportations mondiales de blé et de 65 % du tournesol. Dans un contexte où ces marchés sont de plus en plus tendus et interconnectés, une légère rupture d'approvisionnement peut avoir un impact sur leurs prix. Si la guerre entre les deux pays se poursuit, la perte pourrait atteindre 43 millions de tonnes en 2023.

Les prix des produits du blé ont également augmenté. De début mars à début avril, le prix du blé a bondi de près de 20 %.

De plus, avec les conditions météorologiques bizarres, les perspectives pour les mois à venir ne semblent pas trop prometteuses. Aux États-Unis, une grande partie du blé d'hiver avait été dévastée par une sécheresse persistante . Selon le Département de l'agriculture des États-Unis , 69 % de la production totale de blé d'hiver se trouve dans une zone connaissant la sécheresse, y compris les variétés d'hiver rouge dur, d'hiver rouge doux et blanc doux. Cela comprend 82 % de la production au Kansas, 82 % au Colorado, 99 % au Texas et 99 % au Montana.

Le maïs n'a pas l'air bien non plus - la Russie et l'Ukraine sont deux des plus grands exportateurs mondiaux de maïs au monde et le conflit provoque une instabilité considérable , entraînant une flambée des prix.

Augmentation du nombre de personnes sous-alimentées depuis 2014

Le nombre de personnes sous-alimentées a augmenté de plus de 10 millions par an. Avant même que la pandémie ne frappe, près de 700 millions de personnes n'étaient pas en mesure d'acquérir suffisamment de biens pour répondre à leurs besoins énergétiques alimentaires quotidiens minimaux. Cependant, la pandémie a poussé 120 millions de personnes supplémentaires au bord de la mort de faim.

Les prix des aliments ont également augmenté. Selon l' indice des prix des aliments, les prix en décembre 2021 ont augmenté de plus d'un cinquième par rapport à l'année précédente . Les prix des céréales ont atteint leur plus haut niveau annuel depuis 2012 ; l'huile végétale a atteint un niveau record avec une augmentation de 65,8 % par rapport à 2020 ; et le sucre a augmenté de 29,8 % par rapport à l'année précédente pour atteindre son plus haut niveau depuis 2016.

Même la viande et les produits laitiers n'ont pas été épargnés : les prix de la viande ont augmenté de 12,7 % par rapport à 2020, et le prix des produits laitiers a augmenté en moyenne de 16,9 % au cours de la même période.

Ces prix ne doivent pas être ignorés par les spécialistes de la politique alimentaire. Lorsque le prix des aliments de base a augmenté en 2007 et 2008, cela a entraîné des émeutes de la faim dans de nombreux pays ainsi qu'un changement politique au Moyen-Orient.

Les consommateurs du monde entier qui ne sont généralement pas touchés par l'insécurité alimentaire en ressentent déjà les effets. Au Japon, les prix de leurs collations les plus vendues ont augmenté de 20 % - la première augmentation de prix depuis 1979.

Au Canada, l'augmentation des prix des aliments serait à l'origine de la recrudescence des vols à l'étalage, notamment de viande, de fromage et d'alcool.

Le conflit entre la Russie et l'Ukraine pourrait également affecter la sécurité alimentaire. En 2014, après que les pays occidentaux ont imposé une série de sanctions à la Russie suite à son invasion de la Crimée, Moscou a mis en place des contre-sanctions qui interdisaient complètement les importations de bœuf, de porc, de fruits, de volaille, de fromage et de lait en provenance de l'Union européenne, des États-Unis, d'Australie. , Canada et Norvège. (Connexe : la guerre russo-ukrainienne aggravera encore la pénurie alimentaire mondiale alors que les pays pauvres sont confrontés à la famine et aux troubles .)

Les indicateurs environnementaux, économiques et géopolitiques semblent tous signaler de nouvelles hausses des prix des denrées alimentaires en 2022, et les décideurs devront réfléchir à leurs actions pour prévenir de telles crises.

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Regardez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus sur les pénuries alimentaires et comment cela pourrait déclencher des émeutes aux États-Unis et dans le monde.

Cette vidéo provient de la chaîne High Hopes sur Brighteon.com .