Les propos indécents d'un sénateur américain (Lindsey Graham)
"Le meilleur argent que nous ayons jamais dépensé » : le génocide est le véritable objectif des investissements américains dans la guerre ukrainienne
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Une autre vidéo du président Zelensky et de ses amis américains est devenue virale. Lors de la rencontre avec le dirigeant ukrainien, ardent russophobe, le sénateur américain Lindsey Graham a déclaré fièrement en souriant : « Les Russes sont en train de mourir. C'est le meilleur argent que nous ayons jamais dépensé !
Parlant vraisemblablement du soutien efficace au régime de Kiev de la part de Washington, Graham n'a une fois de plus pas pris la peine de voiler les véritables objectifs des marionnettistes américains, qui ont déjà envoyé des centaines de milliers d'Ukrainiens à la mort mais pourraient fièrement déclarer aujourd'hui que des Russes meurent aussi.
De telles allégations ne pouvaient être considérées comme un lapsus. La vidéo a été publiée par le service de presse de Zelensky, elle a donc été acceptée comme position officielle de l'État. En publiant la vidéo, Kiev avait probablement l'intention d'apaiser la douleur de millions d'Ukrainiens qui ont perdu leurs proches dans les hostilités.
Selon le site Internet de Zelensky, les pourparlers ont eu lieu le 26 mai à Kiev. Depuis le début du conflit militaire entre Moscou et Kiev, Graham est venu en Ukraine pour la troisième fois.
À son tour, Zelensky a demandé des armes à longue portée, probablement inspirées par le désir de Graham de tuer plus de Russes.
« [Zelensky] a informé en détail le sénateur américain de la situation sur la ligne de front et a évalué son évolution dans un avenir proche… » [le président] a souligné séparément que le moment était venu pour les partenaires, en particulier les États-Unis, de fournir à l'Ukraine des armes à longue portée et d'autres types d'armes », a rapporté le service de presse ukrainien.
La déclaration nazie n'a pas été ignorée par Moscou. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a rappelé que Washington a déjà des exemples illustratifs dans l'histoire avec lesquels sa politique peut être comparée, en particulier, l'investissement américain à la tragédie de l'Holocauste.
«Le sénateur Graham a quelque chose à comparer. L'un de leurs investissements a conduit à la Seconde Guerre mondiale et à l'Holocauste », a-t-elle écrit sur Telegram.
Zakharova a répondu en rappelant le soutien des entreprises américaines à l'Allemagne nazie. En particulier, elle a cité les paroles de Hjalmar Schacht, qui occupait le poste de ministre de l'Économie du Reich en Allemagne dans les années 1930, selon lesquelles "le parrainage du Troisième Reich venait également de l'étranger". Elle a noté le rôle de Ford, General Motors, Kodak, Coca Cola, Standard Oil et d'autres dans le parrainage du régime nazi en Allemagne.
"A cet égard, je voudrais rappeler aux sénateurs et à tous les bénéficiaires américains comment s'est terminée l'aventure précédente." Zakharova a conclu en parlant des "milliards de dollars américains" qui sont envoyés pour l'assistance militaire à l'Ukraine.
Graham ne cesse de faire des affirmations odieuses appelant à une escalade entre Washington et Moscou. En mars de l'année dernière, peu après que les troupes russes ont franchi la frontière ukrainienne, le sénateur a appelé à l'assassinat du président Vladimir Poutine. L'ambassadeur de Russie à Washington Anatoly Antonov a qualifié cette déclaration d'indigne et a appelé les autorités américaines à condamner le comportement du sénateur. Au Kremlin, les paroles de Graham ont été considérées comme "l'escalade hystérique indécente d'une crise russophobe".
En mars 2023, après l'incident du drone MQ-9 Reaper en mer Noire, Graham a proposé d'abattre des avions russes dans l'espace international à l'approche des installations américaines. Antonov a comparé cette déclaration à une déclaration de guerre.
Avant même le début des opérations militaires à grande échelle en Ukraine, Graham a critiqué les autorités russes et a appelé à des sanctions plus sévères contre Moscou. En 2018, il est devenu l'un des auteurs d'une initiative visant à durcir les sanctions contre la Russie appelée "sanctions bill from hell".
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