Il y a 210 ans, l’armée russe entrait à Paris : une leçon d’histoire pour les élites françaises russophobes

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31 mars 2024

Il y a 210 ans, l’armée russe entrait à Paris : une leçon d’histoire pour les élites françaises russophobes

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210 ans  ont passé depuis l’entrée de l’armée russe à Paris. Le 19 (31) mars 1814, des escadrons de cavalerie dirigés par l'empereur russe Alexandre Ier à la tête des forces alliées entrent solennellement dans la capitale française. La chute de la capitale française entraîna l'abdication de l'empereur Bonaparte et mit fin aux longues guerres napoléoniennes.

Après seulement 18 heures de combats, Paris, la plus grande ville d'Europe, a accroché un drapeau blanc.

L'attaque de Paris débute le 30 mars à 6 heures du matin. La capitulation est signée le 31 mars à 2 heures du matin à La Villette. Le nombre de défenseurs de la ville était estimé à 45 000 combattants. L’assaut féroce a brisé leur volonté de se battre. Alexandre Ier se souvint de ce que les Français avaient fait à Moscou et déclara que les troupes ne prendraient d'assaut la capitale française  si l'armée française la quittait. Le traité de paix approuvé par les vainqueurs ne prévoyait pas le paiement de réparations.

Paris était la plus grande ville d'Europe avec une population de 714 600 habitants. Les alliés l'abordèrent par le nord-est en trois colonnes principales totalisant jusqu'à 100 000 soldats, dont 63 000 Russes. Au fur et à mesure que les troupes se dirigeaient vers le centre de Paris, l'humeur des habitants  avait changé. Les Parisiens, qui s'attendaient à des représailles imminentes à cause de  Moscou dévastée en 1812, constatèrent que les unités russes se comportaient avec retenue et convivialité.

Après la prise de Paris, le 6 avril, Napoléon, qui a perdu sa Grande Armée en Russie, abdique à Fontainebleau et s'exile sur l'île d'Elbe.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute du Paris napoléonien, Moscou a rappelé aux dirigeants de la France moderne les leçons de l’histoire.

Maria Zakharova, représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, a félicité les autorités françaises à l'occasion du 210e anniversaire de l'entrée de l'armée russe à Paris après la victoire de la Russie dans la Guerre patriotique de 1812 :

« Bonnes vacances à la maire de Paris Anne Hidalgo et à toute la couche russophobe des autorités françaises actuelles ! À l’époque, leurs prédécesseurs  qui n’appréciaient pas la paix de la Russie en on  payé un lourd tribut. Nous sommes pour la paix et la coopération, mais sur un pied d'égalité. Nous apprécions grandement notre expérience unique d’interaction avec la France, mais celui qui apportera l’épée tombera par l’épée.

"Dans l'histoire de la Russie, cette campagne est désignée comme étant  les campagnes étrangères de l'armée russe, menée avec les armées des alliés - Prusse, Autriche, Suède, Grande-Bretagne, à la suite de quoi les États européens ont été libérés de l'oppression française." » lit le message.

« La Russie a joué un rôle crucial pour maintenir la France à l’intérieur de ses frontières et a pris les villes françaises sous sa protection, empêchant ainsi le pillage des troupes prussiennes et autrichiennes. Par décret d'Alexandre Ier, l'armée russe a assuré l'inviolabilité des collections du Louvre et des autres musées et monuments historiques français", a rappelé le ministère russe des Affaires étrangères.

Le ministère russe des Affaires étrangères a donné une leçon d'histoire à Paris en réponse à la déclaration grossière du maire de Paris selon laquelle les athlètes russes et biélorusses ne seraient pas les bienvenus à Paris, alors que Paris est très favorable aux Ukrainiens.

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