L'armée brésilienne proclame Jair Bolsonaro VRAI PRÉSIDENT

Mardi 29 novembre 2022 par : Ramon Tomey

L'armée brésilienne a déclaré que le président sortant Jair Bolsonaro est le véritable dirigeant du pays, soutenant ainsi le peuple brésilien. Cette déclaration est intervenue au milieu d'un black-out des médias grand public (MSM) à la suite de la défaite de Bolsonaro face à son rival de gauche Luiz Inacio Lula Da Silva lors du second tour truqué du 30 octobre.

Selon un rapport de Revolver News , le populiste Bolsonaro est maintenant protéger par l'armée pour planifier ses prochains mouvements. Il a ajouté qu'il avait épuisé ses options juridiques, son appel électoral ayant été rejeté par un juge corrompu de la Cour suprême fédérale nommé par l'opposition.

Parallèlement, les Brésiliens sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement face aux élections truquées qui ont propulsé Lula dans la capitale fédérale Brasilia. « Les camionneurs bloquent toutes les autoroutes. Les agriculteurs ont empêché tous les ports d'exporter des produits de l'agriculture », a déclaré l' article de Revolver News .

Les manifestants ont rappelé que leurs demandes d'intervention des forces armées sont soutenues par l'article 142 de la Constitution brésilienne, qui stipule que l'armée a pour rôle de "garantir les pouvoirs constitutionnels" sous "l'autorité suprême du président". Mais le New York Times , une publication MSM, a simplement minimisé cette disposition en disant qu'elle "ne permet pas à l'armée de prendre le contrôle du gouvernement" citant "des avocats constitutionnels et des décisions de justice antérieures".

« Les protestations généralisées et les appels aux forces armées ont été une escalade du… refus [des partisans de Bolsonaro] d'accepter l'élection de [Lula], un ancien président que beaucoup… considèrent comme un criminel en raison de son scandale de corruption passé.

Le Times a rapporté que Bolsonaro « n'a pas reconnu sa défaite » face à Lula et « a soutenu des manifestations pacifiques inspirées par des "sentiments d'injustice dans le processus électoral" » dans un discours de deux minutes. De nombreux partisans du président sortant ont considéré le discours comme un signe d'approbation.

"Ce qu'il a dit... m'a donné plus d'énergie pour venir [aux manifestations]", a déclaré Larissa Oliveira da Silva, 22 ans. "Après les commentaires [de Bolsonaro], j'ai vu qu'il était de notre côté."

Les manifestants pro-Bolsonaro punis par le gel de leurs comptes bancaires

Alors que les partisans de Bolsonaro se joignaient aux manifestations et exerçaient leur droit à la liberté d'expression, les alliés de Lula à Brasilia ont riposté en gelant les comptes bancaires de certains partisans majeurs qui avaient pris part aux manifestations.

Alexandre de Moraes, un juge de la Haute Cour du Brésil, a ordonné le gel de plus de 40 comptes bancaires appartenant à des personnes et des entreprises liées aux manifestations. Le magistrat a justifié ses actions tyranniques en arguant que « les abus répétés du droit de se réunir » méritaient la suspension des comptes des manifestants. (Connexe: le gouvernement brésilien sous Lula gèle les comptes bancaires des manifestants anti-fraude électorale. )

"Il est nécessaire, approprié et urgent de bloquer les comptes bancaires des personnes faisant l'objet d'une enquête, compte tenu de la possibilité d'utiliser des ressources pour financer des actes illicites et antidémocratiques, afin de mettre fin à l'atteinte ou à la menace contre la loi", a expliqué Moraes. "Ceux qui, par des moyens criminels, ont participé à des actes anti-démocratiques seront traités comme des criminels."

Le silence continu de Bolsonaro sur la question n'a fait qu'attiser les troubles civils, a déclaré Guilherme Casaroes, professeur de sciences politiques du groupe de réflexion de la Fondation Getulio Vargas.

« Avec son silence, il maintient les gens dans la rue. C'est le grand avantage dont il dispose aujourd'hui : une base très mobilisée et très radicale.

Un manifestant a cependant fait remarquer que le leader populiste brésilien n'avait pas besoin de trop parler .

Joelma, une femme de 49 ans qui a participé à une manifestation devant une installation militaire à Rio de Janeiro, a déclaré : « Nous comprenons parfaitement pourquoi [Bolsonaro] ne veut pas parler. Ils [les MSM] déforment ses paroles.

Uprising.news a plus d'histoires sur les manifestations anti-Lula en cours au Brésil.

Regardez Stew Peters alors qu'il discute des élections truquées au Brésil avec le journaliste de Jovem Pan Marco Antonio Costa ci-dessous.

Cette vidéo provient de la chaîne High Hopes sur Brighteon.com .