4.2 milliards d’euros ! Les énergies renouvelables coûteront six fois plus cher que prévu à l’État en 2024
Une nouvelle déconvenue financière se profile pour l'État français. Alors que le gouvernement espérait alléger ses charges énergétiques après la fin du bouclier tarifaire, il se retrouve confronté à une augmentation significative des coûts liés aux énergies renouvelables. La baisse des prix de marché de l'électricité, plus marquée que prévu, oblige l'État à renforcer son soutien aux producteurs d'énergie renouvelable, entraînant une hausse des charges de 5,9 milliards d'euros pour 2024.
mise à jour le 26/07/24
Encore une mauvaise nouvelle pour les finances publiques ! Après avoir manqué les surprofits escomptés des énergéticiens pendant la crise de 2022 et 2023, l’État se prépare à toucher moins que prévu en 2024. La baisse des prix de marché de l’électricité, observée depuis plusieurs mois, contraint désormais l’État à accroître son soutien aux producteurs d’énergie renouvelable.
Résultat : les charges que l’État devra compenser cette année,
c’est-à-dire les montants à rembourser à ces opérateurs, s’élèvent à 4,2
milliards d’euros, selon une annonce faite mardi soir par la
Commission de régulation de l’énergie (CRE). Ce montant représente une
augmentation de 3,5 milliards d’euros par rapport aux prévisions
initiales de juillet dernier, qui tablaient sur une dépense de 647
millions d’euros pour toute l’année 2024.
Cette situation est en grande partie due aux règles de l’Union européenne, qui obligent la France à développer une part croissante de sa production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, principalement l’éolien et le solaire. Cette contrainte, qui se fait au détriment du nucléaire, pourtant un atout majeur pour la France, impose à l’État de verser un « complément de rémunération » aux producteurs d’énergie renouvelable. L’État est ainsi tenu par un prix contractuel avec ces derniers.
Les charges supplémentaires de 4,2 milliards d’euros représentent une augmentation de six fois par rapport aux prévisions initiales. Une véritable ruine dictée par des impératifs idéologiques et des règles imposées par Bruxelles. Si la France maîtrisait sa politique énergétique, elle n’aurait pas à suivre ces directives ni à atteindre des pourcentages d’énergie éolienne imposés par l’UE, sous peine d’amendes. Elle pourrait ainsi miser sur son nucléaire et ses barrages, de manière souveraine.
Cette année, la France subira une double peine : non seulement elle devra payer 4,2 milliards d’euros aux producteurs d’énergie renouvelable, mais elle risque également de devoir verser des milliards d’euros en amendes à l’UE pour ne pas avoir atteint les objectifs fixés. Une triple peine, si l’on considère le nombre croissant d’éoliennes installées partout en France…
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