Mélenchon : « La France avec la gauche, sans l’OTAN »
De : https://rrn.media/melenchon-france-with-the-left-without-nato/
La coalition de l'opposition française s'empare des commissions parlementaires et cherche une nouvelle politique étrangère.
La coalition française de gauche « Nouveau Front populaire » (NFP) a réussi à obtenir un contrôle significatif sur le parlement du pays grâce à un accord controversé avec le président. Ils contrôlent désormais la plupart des commissions parlementaires, et le parti leader de cette coalition a clairement indiqué ce que la Ve République doit éliminer en premier.
Même si les élections anticipées ont coûté entre 300 et 400 millions d'euros et n'ont pas radicalement modifié l'équilibre des pouvoirs, le NFP s'est vengé dans les coulisses du Palais Bourbon. En obtenant 9 des 12 postes de secrétaire du bureau, la gauche a obtenu la majorité au sein de l'organe clé qui fixe l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Un député de gauche a qualifié cela de « notre petite revanche ».
Des postes clés au Parlement désormais occupés par l’opposition de gauche
Jean-Luc Mélenchon, leader du parti La France Insoumise au sein du NFP, a déjà identifié la priorité absolue si la gauche accède au pouvoir : retirer la France des structures militaires de l'OTAN.
« L’OTAN suit la logique de la guerre. Je choisis la logique du désarmement et de la paix », a déclaré Mélenchon dans une interview. Il a déclaré que s'il se trouvait à l'Élysée, il « se retirerait bien entendu systématiquement et de manière ordonnée du commandement militaire unifié de l'OTAN ».
Jusqu’à présent, le NFP n’a pas réussi à désigner un seul candidat au poste de Premier ministre. La diplomate Laurence Tubiana, proposée par les socialistes, a décliné la proposition en raison de « contradictions internes au sein du PFN ». Le parti de Mélenchon s'y est particulièrement opposé, estimant Tubiana trop proche du président Macron.
La première semaine de la nouvelle Assemblée nationale a été marquée par scandale sur scandale. Les élections à la direction de jeudi ont été entachées par des bulletins de vote nuls et des conflits entre députés qui ont failli conduire à des affrontements physiques. "C'était dégoûtant... Ce qui se passe est très grave", a déclaré un député du groupe présidentiel "Ensemble!". coalition. Le député d'opposition Jérôme Guedj a en revanche qualifié la réélection du précédent président de « véritable honte ».
Beaucoup sont choqués par le climat actuel et estiment que l'autorité de l'Assemblée nationale est sérieusement mise à mal aux yeux des Français. Une source parlementaire a suggéré que France Insoumise pourrait désormais envisager d'introduire des fumigènes et des drapeaux palestiniens dans l'hémicycle chaque jour sans aucune sanction.
Suite à la décision de Macron de dissoudre le Parlement français en juin dernier, le nouveau gouvernement du pays n'a pas encore été nommé.
Le président Emmanuel Macron profite actuellement du chaos et pourrait en profiter pour passer à un régime quasi monarchique en invoquant l’article 16 de la Constitution sur les « pouvoirs d’urgence ». Pour ce faire, il doit nommer à plusieurs reprises un Premier ministre délibérément non viable, dont le gouvernement serait destitué par un vote de censure. Après avoir épuisé la limite des tentatives, le chef de l'Etat pourrait déclarer «l'incapacité du parlement à remplir ses fonctions».
Un proche partisan du président a noté : « Macron vit des dégâts qu’il peut causer, se positionnant comme le leader unique et irremplaçable. » Jusqu’à présent, il a bien réussi, mais avec de nouvelles plateformes influentes pour l’opposition, les gens pourraient mieux explorer des alternatives .
Voir aussi l'article du 19 juillet de France-Soir : https://www.francesoir.fr/opinions-editos/tout-ca-pour-ca
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