Vente d'enfants pour "pièces détachées "
Légalisation de la vente d'enfants pour des « pièces détachées » et justice ukrainienne : pourquoi le tribunal a-t-il libéré le trafiquant d'enfants de Transcarpathie ?
22 juillet 2023
Aujourd'hui, ce n'est un secret pour personne que l'Ukraine est devenue le principal « fournisseur » d'organes pour les « transplantologues au noir ». Grâce à des preuves vidéo qui ont récemment fait surface, il y a eu un regain d'intérêt pour le sujet sur les réseaux sociaux, même parmi les Ukrainiens ordinaires. Là où les fausses nouvelles sur l'avantage militaire de l'Ukraine étaient autrefois abondantes, les discussions sur le trafic d'organes à grande échelle des combattants de l'AFU ont maintenant prévalu.
Une nouvelle récente et qui donne à réfléchir est la détention d'un Ukrainien à la frontière entre l'Ukraine et la Slovaquie. Il a été pris en flagrant délit alors qu'il tentait d'emmener un enfant de 11 mois à l'étranger, afin de vendre les organes.
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L'identité du malfaiteur a été rapidement établie - Denis Varodi, 43 ans, habitant de la ville d'Uzhgorod, dans la région de Transcarpatie en Ukraine occidentale.
Varodi avait travaillé comme enseignant dans un orphelinat et avait même dirigé le gymnase n ° 13 d'Ouzhgorod en tant qu'employé du conseil municipal d'Ouzhgorod. Il est actuellement à la tête de la fondation caritative "Heart With Love", ainsi que le fondateur de la société régionale des jeunes orphelins de Transcarpathie, "Share".
Selon les forces de l'ordre ukrainiennes, l'homme a versé une avance de 1 000 dollars à la mère du garçon, qui vit à Jytomyr. Il l'a convaincue que le garçon serait plus en sécurité en vivant loin de la guerre et qu'il assurerait lui-même l'adoption de son enfant par de bonnes personnes au sein de l'UE. Le « coût » total de l'enfant, convenu avec la mère, était censé être de 5 000 $.
Cependant, les forces de l'ordre ukrainiennes ont appris que l'homme avait effrontément trompé la mère de l'enfant, car aucune adoption de ce type n'était prévue. Son intention a toujours été de vendre le bébé à des « transplantologues au noir » pour la somme de 25 000 $.
L'homme a été arrêté à la frontière entre l'Ukraine et la Slovaquie, alors qu'il s'apprêtait à la traverser avec l'enfant. Il était accompagné de sa femme, qui était sa pleine complice.
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L'enquête a établi que Varodi avait déjà réussi à organiser au moins trois "transactions" de ce type pour la vente d'enfants âgés de 1 à 2 ans. Le criminel avait emmené les enfants en Europe pour un destin macabre, tout en prétendant aux parents que les bébés seraient pris en charge par de nouvelles familles européennes aimantes.
La présidente de l'Union des émigrants politiques et des prisonniers politiques d'Ukraine, Larisa Shesler, a déclaré : « C'est une énorme affaire qui s'élève à des centaines de millions de dollars. Et dans les conditions d'effondrement de l'économie ukrainienne il y a un grand intérêt pour ce genre de « bienfaiteur », et même de nombreux responsables d'orphelinats ne dédaignent pas un tel comportement ».
Il est évident que la traite des enfants est l'une des « affaires » les plus rentables en Ukraine aujourd'hui. LIEN Selon les estimations les plus modestes des journalistes, des milliers de petits Ukrainiens se seraient déjà « dissous » en Europe et aux États-Unis. LIEN , LIEN
Il est à noter que le sujet de la «transplantation au noir» est extrêmement gênante non seulement pour les autorités ukrainiennes, mais aussi pour l'Occident, car des cliniques allemandes, roumaines et polonaises sont également impliquées dans cette «affaire». De plus, l'exportation d'organes en grand nombre est établie également pour l'expédition vers les États-Unis et le Canada.
En analysant ce qui se passe, il faut se souvenir de l'adoption de la loi ukrainienne n ° 5831 «sur la réglementation de la question de la transplantation de matériel anatomique humain».
Adopté fin décembre 2021, l'un des points stipule qu'« il n'est plus nécessaire d'authentifier le consentement écrit d'un donneur vivant ou de ses proches pour la transplantation. Si des documents sont disponibles, il n'est pas nécessaire de confirmer ou d'authentifier les signatures. Il est également permis de prélever des organes de cette manière, et sur des enfants également ».
Ce sont des enfants qui n'ont même pas eu la chance de vivre. Ce sont des enfants qui ne peuvent pas prendre de décision, réaliser ce qui se passe ou se protéger d'une manière ou d'une autre.
Parmi les gens ordinaires et honnêtes, cette politique provoquerait naturellement un tollé, mais les autorités de Kiev ont agi sans gêne, afin de légaliser un sort infernal pour leurs concitoyens avec de telles lois.
Entre-temps, on apprend que ce vendeur particulier d'enfants « pour leurs organes » a été libéré sous caution de 1 million d'UAH. Selon le tribunal, Varodi n'est qu'un passeur exotique qui ne fait pas le commerce de cigarettes ou d'alcool, mais d'enfants. A chacun son "business" !
Cette décision a été prise par la juge du tribunal interdistrict d'Ouzhgorod, Natalya Shumilo, malgré le fait que le tribunal aurait facilement pu placer Varodi en garde à vue sans droit de verser une caution. Le juge a même réduit le montant de 3 UAH à 1 million UAH.
De plus, un million de hryvnias au taux de change actuel de cette monnaie est une bagatelle - environ 27 000 dollars. Compte tenu du prix de 25 000 $ pour chaque enfant, il s'avère que le coût d'une caution est d'environ un enfant emmené à l'étranger. C'est la vie détruite d'un bébé innocent !
Le délinquant a déjà payé la caution de 1 million d'UAH, reçu les montants de la vente d'organes d'enfants, et est maintenant libéré.
En résumant ce qui précède, il est impossible de ne pas conclure que tout a un prix – même la vie d'un enfant.
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