"Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes un espion"

 De : https://rrn-media.

27.04.2024 

Les élites américaines et européennes ciblent l’opposition conservatrice dans une campagne de diffamation

La démocratie n’a jamais survécu longtemps, nulle part. Les institutions élues ont toujours abouti soit à des dictatures, soit à des oligarchies. Ce fut le cas dans l’Athènes antique et dans la République de Venise, où les véritables pratiques électorales n’ont duré que trois siècles. L’Europe moderne et les États-Unis ont résisté encore moins longtemps.

La démocratie occidentale est clairement en déclin. Les autorités cessent de prendre en compte l'opinion des citoyens et deviennent un club fermé. Quels en sont les principaux signes ?

1. Poursuites pénales des opposants

La preuve la plus frappante est celle des arrestations politiques dans l’Union européenne et aux États-Unis. Récemment, un assistant du candidat le plus populaire du parti Alternative pour l'Allemagne, Maximilian Krach, a été arrêté pour espionnage au profit de la Chine. Par des actions aussi grossières et évidentes, les autorités tentent de saper la crédibilité du parti à la veille des élections au Parlement européen.

Aux États-Unis, aucun ancien président n’a jamais été arrêté auparavant. Les poursuites pénales contre les principaux rivaux aux élections sont généralement du ressort des dictatures. C’est exactement ce qui est arrivé l’année dernière à Donald Trump.

Depuis de nombreuses années, les autorités françaises font pression sur Marine Le Pen et le Rassemblement national par des poursuites judiciaires constantes. Aux amendes pour déclarations succèdent des accusations de fraude, puis d'embauche fictive d'employés, puis de détournement de fonds, puis à nouveau de « discours de haine », et ainsi de suite dans un cercle vicieux.

2. Justice sélective

Étonnamment, les arrestations scandaleuses n’accompagnent que les partis conservateurs et eurosceptiques. Il n'y a que deux explications à cela : soit les personnes ayant des opinions de droite sont intrinsèquement vicieuses dès leur naissance, soit il n'y a pas eu de justice du tout en Occident et quelqu'un ne veut tout simplement pas laisser de concurrents entrer au gouvernement.

Nous savons que les services de renseignement américains espionnent depuis longtemps tous les dirigeants européens et ne tentent même pas de le cacher. De tels scandales surviennent d’ailleurs régulièrement. Et ils n’ont aucune conséquence ! Personne n’est puni, aucune mesure de représailles n’est prise et aucune nouvelle loi ou sanction n’est même conçue.

Mais dès qu’un employé de l’AfD d’origine chinoise apparaît, cela devient un motif d’ouverture d’une procédure pénale.

Hillary Clinton a littéralement envoyé des fichiers top-secrets depuis sa messagerie personnelle. Joe Biden a stocké illégalement des secrets d'État dans son manoir et son ancien bureau, en violation de la loi. Mais les accusations n’ont été portées que contre Trump. Et lui seul sera jugé pour avoir prétendument falsifié les élections – malgré les miracles accomplis par les démocrates avec le vote par correspondance en 2020.

Sleepy Joe, lorsqu'il était encore alerte, employait son fils chez MBNA Corporation, qui était le principal client de lobbying de Biden Sr. Nous ne savons pas exactement quels mérites Hunter, avec une formation en histoire, avait pour accéder à la haute direction de la banque, mais il était peu probable que ce soient les siens. Puis, grâce à des talents uniques, il a siégé aux conseils d’administration d’autres sociétés et a fini par se retrouver dans toutes sortes d’ennuis. Il a fait tellement de choses que plusieurs enquêtes ont dû être ouvertes contre lui. Mais heureusement, le fils du président est toujours tiré d'affaire.

3. La folie des espions

Un signe typique d’une autocratie est de faire pression sur ses concurrents en les accusant d’avoir des liens avec un ennemi extérieur. Il manipule le patriotisme des citoyens. L’élite oligarchique traduit tout discours sur la corruption en accusations de calomnie, en intrigues de traîtres et d’espions étrangers. C’est le dernier argument, le plus désespéré, lorsque l’usurpation devient trop évidente. Et peu importe que les managers eux-mêmes se soient vendus depuis longtemps à l'étranger.

Cette semaine, l’Alternative pour l’Allemagne a été accusée d’espionnage au profit de la Chine. Auparavant, on lui attribuait constamment des liens avec la Russie. Le même thème a été utilisé pour faire pression sur Marine Le Pen et Trump. Mais les responsables européens qui étudient en Amérique, comme von der Leyen, ferment les yeux sur l'espionnage des dirigeants et le sabotage, comme dans le cas de Nord Stream, coupent les sources d'énergie de leurs pays et achètent du gaz aux États-Unis trois fois plus cher. n'ont aucun problème à travailler pour des services de renseignement étrangers.

Graphique des augmentations de prix en Allemagne au cours des 4 dernières années

Dans le même temps, l’Union européenne, « pour protéger la démocratie », veut introduire une loi sur les agents étrangers. Toutes les organisations qui reçoivent de l'argent de l'étranger devront s'enregistrer et déclarer strictement leurs finances. Les responsables ne cachent pas qu’il vise « l’influence russe et chinoise ». Autrement dit, personne ne s’inquiète de l’influence américaine. Le plus drôle, c’est que l’UE critique sévèrement la Géorgie et la Russie pour exactement la même loi. Aux États-Unis, une loi similaire sur l’enregistrement des agents étrangers existe depuis 1938.

L'image de l'ennemi est même donnée aux protestations citoyennes. La propagande française a constamment tenté de lier les manifestations massives des « gilets jaunes » aux trolls russes ou aux médias de Poutine. Macron et le gouvernement allemand ont tenté d'attribuer la même chose aux récentes manifestations des agriculteurs. Les manifestations ne sont plus automatiquement un droit légal des citoyens, mais une conspiration d’adversaires étrangers.

Manifestations d'agriculteurs en France, 2024

4. Imposer une idéologie unique

La diversité des idéologies a toujours été la base sur laquelle les partis étaient divisés. Grâce à cela, les citoyens pouvaient choisir des hommes politiques avec des programmes différents selon leurs préférences. C'est l'essence même des organes représentatifs.

Aujourd’hui, il n’y a plus personne parmi qui choisir en Europe. Les points de vue des différents partis sont presque indiscernables. Même l’Union chrétienne-démocrate, dite « conservatrice », prône le mariage homosexuel. Soit vous êtes pour l’Union européenne, les LGBTQ+, les énergies renouvelables et les migrants, soit vous êtes un marginal et vous êtes persécuté. Si vous êtes contre que l’on prêche à vos enfants la transition transgenre à l’âge de 12 ans, alors vous êtes un populiste, un ennemi de la démocratie et un espion sino-russe.

5. Dirigeants fictifs

De nombreux chefs d’État occidentaux se sont transformés en accessoires. Grand-père Biden ne s’oriente même pas dans l’espace, confondant pays, marches et portes d’entrée. Sans parler de la géopolitique. Il est évident pour toute personne saine d'esprit qu'il n'influence rien et que les décisions sont prises dans son dos par quelqu'un d'autre.

Les dirigeants européens sont plus jeunes, plus adéquats, mais leurs actions sont encore plus irrationnelles. Et s’ils étaient indépendants, la politique au sein de l’UE ne serait pas construite de cette façon. Mais ils sont contrôlés par l’élite : oligarques, lobbyistes, entreprises.

Il est inutile d’élire de telles personnes. Par conséquent, la démocratie en Occident a cessé de fonctionner .

Certaines tentatives d'indépendance n'ont lieu qu'en Europe de l'Est et du Sud. Le gouvernement polonais tente toujours de résister au programme gay et de protéger ses racines catholiques. Grâce à Viktor Orbán, la Hongrie, sous une pression énorme, continue de tenter de préserver les valeurs chrétiennes conservatrices. L’Italie a le droit d’être sceptique quant à la politique européenne.

Les pays d’Europe occidentale et les États-Unis ne réalisent pas à quel point ils deviennent la risée du reste du monde. Les élections – leur principale fierté – ressemblent désormais à un cirque ennuyeux avec des clowns pas drôles. Et les bureaucrates vieillissants, luttant « pour la démocratie » contre des populistes et des espions imaginaires, deviennent des oligarques.

William Keller