L'Iran installe un radar Over-The-Horizon (OTH) dans l'extrême nord - Désormais protégé des attaques israéliennes du nord
L'Iran a installé un nouveau radar au-delà de l'horizon (OTH) d'une portée de 800 km dans les hauts plateaux de la province de Gilan pour surveiller l'espace aérien nord du pays, l'ajoutant au réseau intégré de défense aérienne.
Ce radar Nazir, d'une portée de 800 km, peut détecter des cibles à des altitudes supérieures à 30 km. Il peut également identifier diverses cibles à faible surface radar, telles que des drones et des missiles de croisière.
Grâce au radar Nazir installé à Gilan, l'ensemble de l'espace aérien au-dessus de l'Azerbaïdjan, de l'Arménie, de grandes parties de l'est de la Turquie, de la majeure partie de la Géorgie, de l'ouest du Turkménistan, d'une partie du sud-ouest du Kazakhstan et de la mer Caspienne sera sous la surveillance de la défense aérienne iranienne.
Lors des frappes aériennes israéliennes contre l’Iran le 26 octobre 2024, l’espace aérien de la mer Caspienne a été utilisé – probablement avec la coopération du gouvernement azerbaïdjanais – pour cibler les installations de Shahroud. Désormais, avec le radar Nazir opérationnel dans la province de Gilan, le ciel de Bakou et de la mer Caspienne sera surveillé en permanence par le réseau de défense iranien, prêt à contrer tout mouvement hostile.
Analyse de Hal Turner
Nous savons tous maintenant pourquoi l'Iran a tardé à réagir à la deuxième attaque israélienne survenue il y a plusieurs mois. L'Iran n'a cessé de dire qu'il allait riposter, et il le ferait avant même l'investiture de Donald Trump.
De toute évidence, l’Iran a compris que l’attaque israélienne avait eu lieu grâce aux avions de Tsahal venant de la mer Caspienne, probablement avec l’aide du dictateur azerbaïdjanais, le président Ilham Aliyev.
Il a fallu plusieurs mois à l’Iran pour construire ce nouveau site radar. Maintenant qu’il est construit et vraisemblablement opérationnel, l’Iran est libre de riposter contre Israël, sans avoir à craindre d’être à nouveau frappé par des avions de Tsahal venant du nord.
Le fait que l'Azerbaïdjan soit l'entité qui a permis aux avions de Tsahal de traverser son espace aérien vers la mer Caspienne s'est ajouté au fait de l'accident d'hélicoptère qui a tué le président iranien Raisi le 19 mai 2023.
Le jour du crash de l'hélicoptère, le président iranien s'est rendu à la frontière entre l'Iran et l'Azerbaïdjan pour rencontrer le président Aliyev.
C'est au retour de ce voyage que l'hélicoptère présidentiel iranien s'est écrasé, tuant le président iranien, le ministre des Affaires étrangères et plusieurs autres personnes.
Aliyev a-t-il « attiré » Raïssi à une réunion à la frontière pour que son hélicoptère soit « abattu » ?
L'Iran a mené une enquête approfondie sur le crash et a officiellement déclaré qu'il s'agissait d'un accident. Mais il subsiste toujours le sentiment tenace qu'Aliyev a collaboré avec Israël pour provoquer la mort de l'homme. Le grand et laid "nez crochu" d'Aliyev en est un signe révélateur.
Ce sentiment tenace en Iran a été renforcé par l’explosion, l’année dernière, de téléavertisseurs, de téléphones portables et de talkies-walkies israéliens contre le Hezbollah au Liban. Beaucoup, BEAUCOUP se sont demandés si Israël avait fait la même chose aux personnes à bord de l’hélicoptère présidentiel, provoquant son crash.
L'attaque israélienne contre l'Iran étant passée par la mer Caspienne, et l'Azerbaïdjan étant limitrophe de cette mer et entretenant des relations étroites avec Israël, il n'est pas difficile de comprendre qui a permis aux avions israéliens de traverser son espace aérien pour atteindre la mer Caspienne : l'Azerbaïdjan.
Maintenant que le nouveau site Iran Radar est opérationnel, il semble logique de conclure que l’Iran peut désormais mener ses représailles contre Israël sans craindre d’être attaqué sournoisement depuis le nord.
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