François Asselineau : À qui profite la mort de Navalny ?
De : https://lemediaen442.fr/francois-asselineau-a-qui-profite-la-mort-de-navalny/
22 février 2024
L’annonce du décès de Navalny est un révélateur de l’extrême gravité de la conjoncture internationale. Ce qui se joue en ce moment est très grave. Il apparaît clairement que l'État profond américain cherche à entrer en guerre frontale avec la Russie, première puissance nucléaire mondiale, et à envoyer les peuples d’Europe au massacre contre l'armée russe, après avoir anéanti 500.000 Ukrainiens.
Poutine n’avait objectivement pas intérêt à la mort de cet agent américain perdu dans une prison de Sibérie et oublié de tous. Cela n’a pas empêché tous les dirigeants du monde occidental de reprendre immédiatement, sans la moindre réflexion et tous en chœur, les « éléments de langage » « made in CIA » qui rendent Poutine, non pas suspect, mais coupable du meurtre de Navalny.
François Asselineau analyse cet épisode qui arrive dans un contexte explosif. Contrairement à ces dirigeants politiques déjà mentionnés, le président de l’UPR s’efforce de faire preuve de la plus grande prudence face à ces événements.
En outre, les caractéristiques du défunt (néo-nazi, raciste, génocidaire, escroc patenté et arrêté pour cela, agent financé par la National Endowment for Democracy) devraient inciter tous les dirigeants politiques à avoir la décence minimale de ne pas en faire un Saint de la démocratie et des libertés fondamentales !
La reprise en chœur de la propagande euroatlantiste, présentant le néo-nazi criminel et escroc qu’était Navalny sous les traits d’un Saint et Martyr, en dit long sur la docilité aux États-Unis de toute notre classe politique médiatisée.
Dans ce concert de louanges, la palme d’or de l’à-plat-ventrisme revient à Nicolas Tenzer, soi-disant philosophe politique, invité sur tous les plateaux en tant qu’expert en géopolitique. Il a aussitôt accusé Poutine d’être l’assassin de Navalny. Outre ses recherches en philosophie politique, Nicolas Tenzer est “senior fellow” du Center for European Policy Analysis (CEPA), une institution basée à Washington DC qui a pour objectif de resserrer les relations transatlantiques et affermir la démocratie. Lorsque l’on sait que le CEPA est financé par les GAFAM, le complexe militaro-industriel américain et la National Endowment for Democracy (une officine privée servant de faux-nez à la CIA) on aura compris que ce Nicolas Tenzer n’est que le porte-parole français de l’État profond américain.
Tous ces relais de l’Oncle Sam portent une écrasante responsabilité puisqu’ils confortent la propagande qui nous mène tout droit à la guerre.
Commentaires
Enregistrer un commentaire