Des familles canadiennes, américaines et britanniques acceptent l'offre de Poutine de fuir l'Occident éveillé et d'émigrer en Russie – 17 demandes d'Écosse en dix jours
Le Canadien Arend Feinstra et sa femme ont quitté la province canadienne de l'Ontario et se sont installés en Russie avec leurs huit enfants pour y démarrer une activité agricole.
Selon le Daily Mail, 17 personnes ont déjà pris contact avec des diplomates russes en Grande-Bretagne pour obtenir des informations sur le système de délivrance accélérée de permis de séjour de Poutine.
Cette décision intervient après que Poutine a modifié les lois sur l’immigration pour inciter les Occidentaux à accepter son offre.
L’objectif est de les sauver des « attitudes idéologiques néolibérales destructrices » en Occident.
Poutine estime qu’il offre une « aide humanitaire » aux personnes « qui partagent les valeurs spirituelles et morales traditionnelles russes ».
« En Occident, on avait l'impression qu'ils n'attendaient que l'apparition du document [de Poutine] – rien que dans les 10 premiers jours, 17 citoyens de Foggy Albion [la Grande-Bretagne] ont voulu venir chez nous », a rapporté la chaîne de télévision Tsargrad, fidèle au Kremlin.
« Fatigué de l’agenda libéral », c’est ainsi que tous ceux qui ont contacté la mission diplomatique russe ont expliqué leur décision.
Les Américains Leo Lionel et Chantel Felice Haer ont déjà déménagé en Russie avec leurs enfants, âgés de 16, 14 et 11 ans.
La Russie a ouvert la voie au nouveau système en autorisant l'entrée aux Américains Leo Lionel et Chantel Felice Haer ainsi qu'à leurs enfants, âgés de 16, 14 et 11 ans.
« Personnellement, je tiens à remercier votre président Poutine d'avoir permis à la Russie de devenir un bon endroit pour les familles dans le climat mondial actuel », a-t-il déclaré.
« Nous avons l'intention de profiter de cette occasion pour aider notre famille. J'ai l'impression d'avoir été placée dans une arche de sécurité. Et c'est très important. Merci beaucoup. »
« Je veux juste dire que je me sens très honorée », a déclaré sa femme.
« J'ai l'impression de me marier avec la Russie et j'ai hâte de construire un avenir ici avec ma famille. »
Un autre couple, le Canadien Arend Feinstra et sa femme, ont quitté la province canadienne de l'Ontario et se sont installés en Russie avec leurs huit enfants.
« Nous ne nous sentions pas en sécurité avec nos enfants là-bas et pour l'avenir », a-t-il déclaré.
« Il y a beaucoup d'idéologie de gauche, LGBTQ, trans, beaucoup de choses avec lesquelles on n'est pas d'accord. Nous voulions nous éloigner de tout ça pour nos enfants. Mais aussi, pour des raisons économiques, l'agriculture offre de meilleures opportunités. Nous avons pensé que la Russie était la meilleure option. »
La députée Maria Butina a déclaré aux Russes qu'il y avait une « dictature libérale » en Occident. « Il est important de souligner que les peuples de ces pays ne sont pas nos ennemis, mais leurs gouvernements, qui sont devenus fous, sont déments et imposent de telles politiques », a-t-elle déclaré.
« On en arrive au point où, par exemple en Allemagne, si votre enfant vient à l’école et dit qu’il ne soutient pas toutes ces unions entre personnes de même sexe, il est retiré de l’école et envoyé en rééducation. »
Elle a déclaré que de nombreux Occidentaux « souhaiteraient lier leur avenir à la Russie précisément parce que nous avons la possibilité de vivre en toute liberté et de bénéficier d'un mode de vie traditionnel ».
« Et ce ne sont pas forcément des agriculteurs, beaucoup d'entre eux sont des représentants des milieux universitaires, des enseignants, des médecins.
« Ce sont des personnels qualifiés qui décident de tout vendre, de venir en Russie précisément parce qu'ils ont un niveau suffisant de développement intellectuel, d'éducation et de développement spirituel pour comprendre que si vous restez dans votre pays, vous pouvez perdre vos enfants, perdre votre famille ».
Le major-général Irina Volk du ministère russe de l'Intérieur a déclaré : « Le désir de s'installer en Russie pour y résider de manière permanente est né dans le contexte de l'abolition des valeurs morales et familiales traditionnelles dans la société américaine, ainsi que du faible niveau d'éducation. »
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