Deux ans et demi après l’entrée des troupes russes en Ukraine, le récit médiatique s’est effondré comme les soldats de Kiev au front.
L’offensive sur Koursk, voulue par Zelensky et ses proches contre l’avis des militaires, n’aura pas fait vaciller la Russie, laquelle n’a rien changé à sa stratégie d’attrition et d’avancées lentes mais constantes sur les oblasts de l’est, annexés ou rattachés à la Russie depuis septembre 2022.
Malgré la situation, le président ukrainien, désormais illégitime faute d’avoir accepté d’organiser les élections en mai dernier, continue de réclamer des armes comme si la donne pouvait encore changer. A l’inverse, les discours favorables à des négociations de paix pour mettre un terme au massacre se font rares tant chaque voix qui s’élève en ce sens est traquée par les progressistes pro-guerres.
Depuis des mois, le monde a acquis la conviction que l’avenir de l’Ukraine se décidera lors des prochaines élections américaines.
Dans ce cadre, l’ancien président Donald Trump, a déclaré qu’il rétablirait la paix en 24 heures s’il est élu… En attendant, les dirigeants occidentaux jouent avec le feu des lignes rouges sans en payer le prix.
Xavier Moreau, Saint-Cyrien, analyste et fondateur du site Stratpol.com et hommes d’affaires installé en Russie depuis 24 ans, revient sur la situation militaire de cette guerre qui n’en finit plus.
Il raconte également l’état d’esprit de la population russe quant à ce conflit et nous propose son analyse de la manie des doubles standards occidentaux.
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