La Turquie, allié stratégique de l'OTAN, souhaite rejoindre les BRICS
De : https://www.naturalnews.com/2024-09-04-turkey-strategic-nato-ally-applies-join-brics.html
09/04/2024 // Ethan Huff
Bloomberg a révélé que, selon des sources proches du dossier, la Turquie souhaite étendre son influence au-delà de ses alliés occidentaux traditionnels. Membre important de l'OTAN sur le plan géopolitique, la Turquie s'est rapprochée de la Russie et de ses alliés, au détriment des États-Unis et de leurs alliés, ce qui est un signe des temps et un indicateur de ce qui nous attend.
Ankara aurait déposé sa candidature pour l'adhésion aux BRICS "il y a quelques mois". Des "fissures" se sont formées entre l'OTAN et la Turquie après que la Russie a envahi l'Ukraine et que la Turquie a pris le parti de la Russie plutôt que celui de l'OTAN.
Depuis que Moscou a pris Kiev pour cible, Ankara a réitéré sa position selon laquelle une solution diplomatique est nécessaire plutôt qu'une guerre illimitée. Le président turc Recep Tayyip Erdogan n'approuve pas que l'Occident continue de fournir de l'argent et des armes au régime de Zelensky.
Erdogan a déclaré sans équivoque que la Turquie « ne participerait pas à cette guerre », point final . Cette position a placé la nation méditerranéenne en porte-à-faux avec les États-Unis et l'OTAN, d'autant plus que la Turquie se rapproche de plus en plus de la Russie et de ses alliés pour nouer de nouveaux liens économiques, abandonnant l'Occident qu'elle soutenait autrefois.
(Article connexe : La Turquie n’est qu’un des dizaines de pays qui demandent à rejoindre les BRICS en 2024.)
La Turquie est fatiguée d'attendre pour rejoindre l'UE
Une autre raison qui pousse la Turquie à changer de cap est le temps incroyablement long qu’elle a attendu pour rejoindre l’Union européenne (UE). Depuis des décennies, la Turquie fait pression pour rejoindre l’UE, mais en vain.
En 1999, la Turquie a été déclarée candidate à l’adhésion à l’UE, mais cette candidature a été annulée par le Parlement européen 20 ans plus tard, en 2019, en raison d’allégations de violations des droits de l’homme.
Jusqu’à présent, les dirigeants turcs restent discrets quant à la nouvelle tentative d’adhésion des pays du BRICS. La dernière fois que nous avons entendu quelque chose de définitif à ce sujet, c’était en juin, lorsque le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan a révélé qu’Ankara était intéressé par une adhésion au bloc économique.
Fondés en 2006 par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine – rejoints par l’Afrique du Sud en 2011 – les BRICS sont un bloc de puissance économique présidé par la Russie qui montre des signes de volonté de dépasser à terme la structure de puissance occidentale dirigée par l’OTAN qui domine actuellement la plupart des affaires mondiales.
La raison pour laquelle votre télévision et vos flux d’informations ont montré tant d’agressivité envers la Russie ces dernières années est que la structure du pouvoir occidental a une peur bleue de voir la Russie s’étendre et gagner davantage de pouvoir.
La plus grande menace pour l’OTAN est de loin la Russie et ses alliés, qui sont de plus en plus déçus par la façon dont l’Occident gère les choses. En clair, la Russie veut récupérer son territoire à l’Ukraine et l’Occident ne veut pas le lui rendre, en grande partie parce que l’Ukraine est le lieu de blanchiment d’argent, de trafic d’êtres humains et de développement d’armes biologiques.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé que la Turquie était définitivement intéressée à rejoindre l'équipe des BRICS, tout comme l'Égypte, l'Éthiopie, les Émirats arabes unis (EAU) et l'Iran.
« D’accord, alors dépossédons la Turquie de toutes ses armes de l’OTAN », a écrit un commentateur à propos de ce dernier développement. « On ne peut pas avoir les deux côtés. »
« Les BRICS sont le train du salut en marche », a suggéré un autre. « Il est tout à fait logique que la Turquie demande à y adhérer. »
D'autres ont exprimé leur inquiétude quant au fait que la Turquie pourrait être le « cheval de Troie » qui lui permettrait d'entrer dans les BRICS tout en poursuivant secrètement son alliance avec l'OTAN et l'Occident.
« Réveille-toi, Turquie – l’Occident s’est servi de toi parce que tu as une grande armée », a dit l’un d’eux. « Tu es juste assez bonne pour combattre pour eux, rien d’autre. Abandonne l’OTAN et tu seras encore plus la bienvenue au sein des BRICS+. »
De plus en plus de pays envisagent de rejoindre les BRICS à mesure que l'hégémonie occidentale s'affaiblit. Pour en savoir plus, consultez Collapse.news .
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