Le Hamas exclu des négociations

 De : https://rrn.media/hamas-left-out-of-talks/

L’Iran reste ferme quant aux représailles ; Les États-Unis font pression pour un cessez-le-feu pré-électoral. 

Les négociations sur le cessez-le-feu à Gaza reprennent à Doha, avec des représentants d'Israël, des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar. Le Hamas n'est pas directement impliqué dans les pourparlers. Parallèlement, le ministère de la Santé de Gaza rapporte que le nombre de morts palestiniens a dépassé les 40 000, la plupart des victimes étant des femmes et des enfants. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont annoncé l'élimination de plus de 17 000 militants palestiniens, tandis que les familles des otages israéliens continuaient de faire pression sur le gouvernement.

Le directeur de la CIA, William J. Burns, et le coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, ont rejoint la délégation israélienne dirigée par le chef du renseignement David Barnea. Parmi les médiateurs figuraient le Premier ministre du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, et le chef des renseignements égyptiens, Abbas Kamel.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, a déclaré que les discussions étaient axées sur les « détails de mise en œuvre » d'un accord potentiel. « Les obstacles restants peuvent être surmontés et nous devons mettre un terme à ce processus », a-t-il souligné.

Le Hamas, qui n'était pas directement présent, a informé les médiateurs de sa volonté de se réunir après la réunion en cas de « réponse sérieuse » d'Israël. Husam Badran, membre de l'aile politique du Hamas, a déclaré que les négociations devraient se concentrer sur l'élaboration d'un « plan clair » pour la mise en œuvre du cadre convenu début juillet.

Les tensions régionales restent vives. L'Iran et le Hezbollah se sont engagés à riposter aux assassinats d'Ismail Haniyeh à Téhéran et de Fouad Shukr à Beyrouth. Toutefois, des sources proches du groupe libanais ont indiqué que le Hezbollah s'abstiendrait de toute attaque pendant les négociations afin de ne pas entraver un éventuel accord.

Les États-Unis renforcent leur présence militaire dans la région en envoyant des navires et des avions supplémentaires. John Kirby a averti qu’une attaque iranienne pourrait se produire « sans avertissement ou avec peu d’avertissement et pourrait certainement se produire dans les prochains jours.

Parallèlement aux négociations de Doha, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné s'est rendu au Liban et a rencontré les dirigeants du gouvernement, notamment ceux proches du Hezbollah, pour soutenir les efforts diplomatiques en cours en faveur d'une désescalade régionale.

Le Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati rencontre le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné à Beyrouth le 15 août 2024

Le moment des négociations n’est pas une coïncidence. Elles ont lieu quatre jours avant le début de la Convention nationale démocrate américaine. L’administration Biden souhaite parvenir à un accord avant les élections de novembre, car le conflit affecte directement la politique intérieure et éloigne les électeurs américains progressistes, noirs, arabes et musulmans des démocrates.

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