Comment les vitamines D et B12 pourraient être le chaînon manquant dans la prévention de la démence

 https://www.naturalnews.com/2025-04-14-vitamins-d-b12-preventing-dementia.html


14/04/2025 // Cassie B.

  • Les carences en vitamine D et B12 sont fortement liées à un risque accru de démence, une carence sévère en vitamine D augmentant le risque de près de 50 %.
  • La médecine conventionnelle néglige encore les stratégies nutritionnelles préventives malgré des recherches accablantes.
  • Même des niveaux « normaux » de vitamine B12 peuvent ne pas protéger contre le déclin cognitif, ce qui suggère que les seuils actuels sont insuffisants.
  • La vitamine D soutient la fonction cérébrale en régulant les neurotransmetteurs et la formation de la mémoire.
  • Une supplémentation proactive en vitamines D (5 000 UI/jour) et B12 pourrait être cruciale pour la santé cognitive, en particulier chez les personnes âgées.

Alors que les cas de démence augmentent dans le monde, des recherches de pointe révèlent une vérité surprenante : les carences nutritionnelles, notamment en vitamines D et B12, pourraient accélérer le déclin cognitif. Malgré des preuves de plus en plus nombreuses, la médecine conventionnelle tarde à adopter des stratégies naturelles et préventives comme la supplémentation ciblée. Des études montrent désormais qu'une carence en vitamine D augmente le risque de démence de 32 à 40 %, tandis que même des taux « normaux » de vitamine B12 peuvent fragiliser le cerveau. Pour ceux qui cherchent à préserver leur santé cognitive, la solution pourrait être plus simple, et plus méconnue, qu'on ne le pense.

La crise de la démence et le manque de vitamines

La démence touche 55 millions de personnes dans le monde, et son nombre devrait tripler d'ici 2050. Pourtant, les approches conventionnelles restent focalisées sur les interventions pharmaceutiques plutôt que sur la prévention. Des recherches menées par l'Université d'Oxford , l' Université de Californie à San Francisco (UCSF) et des méta-analyses publiées dans BMC Neurology et Alzheimer's & Dementia mettent en évidence un thème récurrent : les carences en vitamines essentielles compromettent silencieusement la santé cérébrale.

Une carence en vitamine D à elle seule augmente le risque de démence de 32 % , une carence sévère (taux ≥ 10 ng/mL) l'augmentant de près de 50 %. Parallèlement, des scientifiques de l'UCSF ont découvert que même des taux « normaux » de vitamine B12 – tels que définis actuellement – ​​pourraient ne pas protéger contre le ralentissement cognitif et les lésions de la substance blanche, marqueurs précoces de la démence.

Pourquoi la vitamine D est importante pour le cerveau

Le rôle de la vitamine D va bien au-delà de la santé osseuse. Elle régule l'homéostasie du calcium, essentielle à la formation de la mémoire, et agit comme antioxydant neuroprotecteur, luttant contre la mort neuronale induite par le glutamate. Une méta-analyse de BMC Neurology de 2025 a confirmé que le maintien d'un taux suffisant de vitamine D pouvait réduire d'un tiers le risque de démence. Pourtant, 29 % des adultes américains en souffrent encore, une carence que les experts attribuent à un apport alimentaire insuffisant et à une exposition limitée au soleil.

« La vitamine D soutient la fonction des neurotransmetteurs dans le cerveau », explique le Dr Peter Gliebus, neurologue au Marcus Neuroscience Institute. « Les neurotransmetteurs sont des substances chimiques vitales qui facilitent la communication entre les cellules nerveuses. »

Malgré cela, les recommandations traditionnelles sont à la traîne. Alors que le NIH recommande 600 à 800 UI par jour pour les adultes, des chercheurs de premier plan préconisent 5 000 UI de vitamine D3 avec des graisses saines pour atteindre des niveaux optimaux (≥ 50 ng/ml).

B12 : Les niveaux « normaux » qui ne suffisent pas

La médecine conventionnelle définit la carence en vitamine B12 à 148 pmol/L, mais l'étude de l'UCSF sur 231 personnes âgées a révélé des ralentissements cognitifs et des lésions cérébrales chez ceux qui présentaient une moyenne de 414,8 pmol/L, bien au-dessus du seuil.

« Revoir la définition de la carence en vitamine B12 pour y intégrer des biomarqueurs fonctionnels pourrait permettre une intervention plus précoce et la prévention du déclin cognitif », affirme le Dr Ari J. Green de l'UCSF. Alexandra Beaudry-Richard, co-auteure de l'étude, prévient que « les manifestations subtiles d'une carence en vitamine B12 pourraient toucher une proportion de la population bien plus importante qu'on ne le pense. »

L'autonomisation par la nutrition

Le constat est clair : des stratégies nutritionnelles proactives pourraient changer la donne. Si les sceptiques mettent en garde contre le fait que corrélation ne signifie pas causalité, le poids des preuves est difficile à ignorer. Pour la vitamine D, il faudrait viser un apport de 50 ng/ml ou plus grâce à des suppléments de vitamine D3 (5 000 UI/jour) et à des graisses saines ; pour la vitamine B12, il faut envisager une supplémentation même si les taux sont « normaux », surtout après 50 ans.

Alors que la démence menace de paralyser les systèmes de santé du monde entier, il est urgent de redéfinir les normes nutritionnelles. La science est claire : les vitamines D et B12 ne sont pas facultatives ; elles constituent une protection essentielle contre le déclin cognitif. Pour l'instant, chacun doit prendre en main sa santé cérébrale en s'appuyant sur des solutions naturelles que la médecine conventionnelle n'a pas encore pleinement approuvées. Le pouvoir de prévenir la démence ne réside peut-être pas dans un comprimé, mais dans les vitamines que nous avons sous-estimées pendant des décennies.

Les sources de cet article incluent :

MindBodyGreen.com

VeryWellHealth.com

FoxNews.com

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